Le président de l’US Orléans (Ligue 2 française de football) Philippe Boutron, a expliqué la décision de la direction de mettre fin aux fonctions du manager général algérien Anthar Yahia, estimant que la séparation devenait inévitable. «On était arrivé à un point de non-retour. On ne pouvait plus continuer dans ces conditions.
De là à dire qu’il y a des influences directes sur les résultats, ce serait un peu simple. Mais, on a besoin de sérénité, de calme, d’unité. Il y avait trop de facteurs négatifs dans la perception. Tout s’est focalisé sur lui, je pense que c’est démesuré car il a accompli un gros travail sur la formation et les jeunes», a-t-il indiqué, cité par les médias locaux. Le départ d’Anthar Yahia (37 ans) a été acté mercredi dernier, par le conseil d’administration de la lanterne rouge du championnat de Ligue 2. «C’est un échec humain, mais je lui souhaite de rebondir, car je l’apprécie beaucoup humainement. C’est la décision du Conseil d’administration, et la mienne également. Je l’ai soutenu très longtemps, car il ne méritait pas un tel acharnement. Anthar ne sera pas remplacé. Je prendrai la gestion des éventuels transferts, car on va se mettre à la recherche d’attaquants au mercato», a-t-il ajouté. L’ancien capitaine de la sélection algérienne avait été nommé en décembre 2016 manager général en charge du domaine sportif à l`US Orléans, où évoluaient les deux anciens internationaux Karim Ziani et Essaid Belkalem. Anthar Yahia (37 ans) avait rejoint Orléans en tant que joueur en janvier 2016 en provenance d`Angers (Ligue 1, France). Il avait contribué à l`accession de son équipe en Ligue deux. A l’issue de la saison 2015-2016, le héros d’Oumdurman avait décidé de mettre fin à sa carrière, qui l’a vu évoluer notamment en France et en Allemagne.