S’exprimant, jeudi, à l’occasion de l’ouverture de la Conférence nationale des universités à Alger, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a évoqué l’importance de la diversification des offres de formation en vue de conforter l’ouverture des établissements d’enseignement supérieur sur leur environnement afin de faciliter aussi l’insertion professionnelle de leurs diplômés.
Le même responsable a, toutefois, déclaré, lors de cette rencontre, organisée également à l’occasion de la tenue des travaux du Conseil national pour l’évaluation de la recherche scientifique et le développement technologique, que la révision de la carte de formations a pour objectif d’adapter les offres de formation, les programmes de recherche et d’innovation aux politiques du développement économique, facilitant ainsi l’insertion professionnelle des diplômés.
Cette même source rappellera, ainsi, qu’une commission nationale, chargée de la révision de la carte de formations, a adopté une stratégie qui mise sur une révision progressive afin de préserver le bon fonctionnement de l’établissement universitaire tout en respectant les spécificités aussi bien régionales que locales de chaque université.
Cette rencontre était, aussi, une occasion pour lui d’aborder la rentrée universitaire 2018-2019. À ce propos, il révélera en revanche que cette rentrée 2018-2019 avait connu un accès plus large à certaines branches avec des moyennes revues à la baisse à l’instar de l’architecture, et le gel d’autres formations dans les deux cycles de Licence et de Master, à l’exception de quelques cas justifiés.
S’agissant du doctorat, le ministre a fait savoir que les opérations de candidature, à travers la plateforme numérique, ont été globalement fluides, faisant état de plus de 6 380 étudiants inscrits répartis sur 719 offres de formation, en sus de 3 000 autres en formation résidentielle (médecine, pharmacie, et chirurgie dentaire). Quant à la formation en Master 1, il a affirmé que l’utilisation du programme informatique « Progres » s’est limitée cette année à la réception des candidatures à travers la plateforme numérique. De même, il expliquera que le traitement et l’étude des dossiers ont eu lieu au niveau des universités concernées, qui ont connu, a-t-il souligné, certes quelques ambiguïtés, mais ont permis l’inscription de 204 800 étudiants répertoriés sur plus de 3 730 cursus de formation. Évoquant encore le volet des structures «d’accueil», le ministre a, enfin rappelé que son secteur avait réceptionné 53 200 places, sur 67 500 attendues, indiquant que les capacités d’accueil s’élevaient ainsi à 1 438 000 places pédagogiques.
Mehdi Isikioune
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