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7 326 PALESTINIENS DONT 3 038 ENFANTS TUÉS DEPUIS LE 7 OCTOBRE : Israël poursuit ses crimes de guerre

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Les forces de l’occupation israélienne ont poursuivi, hier, leur agression contre la population de la bande de Ghaza et de la Cisjordanie faisant plusieurs morts et blessés, dont des enfants et des femmes. L’expédition macabre des forces sionistes entamée, le 7 octobre dernier, après l’opération Déluge Al Aqsa menée par le mouvement Hamas de la résistance palestinienne, a bouclé, hier, sa troisième semaine avec plus de 7300 martyrs palestiniens.

Les avions de guerre israéliens ont lancé une nouvelle série de frappes aériennes sur différents régions de la bande de Ghaza qui a visé notamment Khan Younis, dans le sud de la bande. Bilan : des dizaines de morts parmi les civils palestiniens innocents, dont des enfants, et de nombreux autres blessés. Les attaques aériennes israéliennes ont également visé une mosquée dans la ville de Ghaza, faisant de nouvelles victimes. Des martyrs sont également tombés dans le camp de réfugiés de Khan Younis et d’autres blessés lors d’une frappe aérienne israélienne. Plus tôt dans la nuit, des avions de guerre israéliens ont ciblé aussi une mosquée dans le camp de réfugiés de Shati, à l’ouest de la ville de Ghaza faisant plusieurs victimes.

Cisjordanie entre assassinats et arrestations massives
Plusieurs martyrs sont tombés en martyrs également en Cisjordanie notamment dans la ville de Jénine ou trois jeunes Palestiniens ont été abattus par balle et 12 autres ont été blessés. La région de Qalqilya, dans le nord de la Cisjordanie a enregistré un décès par balle. Les forces de l’occupation ont également arrêté plus de 40 palestiniens en Cisjordanie. Après le retrait des forces d’occupation israéliennes de Jénine et de son camp de réfugiés, les habitants ont découvert un troisième Palestinien tué parmi les arbres près de la rue Martyr Shireen Abu Akleh, adjacente au camp de réfugiés de Jénine. Plus tôt dans la nuit, une importante force militaire israélienne, accompagnée de deux bulldozers D9, a lancé une incursion sur Jénine. Les forces ont mené des perquisitions et des descentes à proximité de l’hôpital Ibn Sina, du quartier Zahra de la ville et aux abords du camp de Jénine. Des tireurs d’élite ont été déployés dans ces bâtiments et maisons, rapportent les médias. De plus, les bulldozers israéliens ont également endommagé des rues, les infrastructures et la principale canalisation d’approvisionnement en eau du camp. Les forces d’occupation israéliennes ont en outre bouclé les routes menant au camp à l’aide de barrières en terre, tentant de l’isoler, notamment de la ville voisine de Jénine. Qalqilya, dans le nord de la Cisjordanie occupée, les provinces d’Hébron et de Bethléem, au sud de la Cisjordanie, la ville d’Al-Bireh, dans le centre de la Cisjordanie occupée, ont connu également des affrontements entre les forces sionistes et les jeunes palestiniens.

Les Brigades Al-Qassam déjouent un débarquement israélien en mer
La résistance palestinienne a riposté, de son côté, par des tirs de missiles visant Tel Aviv faisant 6 blessés, selon des médias. Les Brigades Al-Qassam ont annoncé, par ailleurs, dans un communiqué, avoir déjoué, une tentative des forces israéliennes d’opérer un débarquement sur la plage de la ville de Rafah, au sud de la ville. Selon cette source, les forces israéliennes ont tenté, hier vendredi, de mener une opération de débarquement sur la plage de Rafah, au sud de la bande de Ghaza. Une tentative déjouée par les combattants du Hamas qui se sont accrochés avec les forces sionistes. Suite à quoi les forces israéliennes ont pris la fuite en abandonnant leurs armes, indique la source qui affirme que l’armée de l’air sioniste est intervenue par la suite.

Ces prisonniers de guerre qui empoisonnent la vie à Netanyahou
En Israël, les familles et proches des prisonniers israéliens capturés par Hamas exigent d’être reçues par le gouvernement. Deux Américaines ont été déjà libérées par l’intermédiaire du Qatar. Deux femmes israéliennes ont été également remises en liberté grâce toujours à la médiation du Qatar et de l’Égypte. Elles ont affirmé avoir été « bien traitées» par le Hamas. Une d’elles a été filmée serrant la main de l’un des combattants palestiniens. Les proches de ces prisonniers, dont la plupart possèdent un passeport étranger, appellent le Premier ministre Israélien Benyamin Netanyahu à démissionner. Le Mouvement Hamas avait indiqué peu avant leur libération que le gouvernement israélien a refusé de les « récupérer ». Cette attitude de l’Etat sioniste envers ses citoyens a choqué l’opinion publique israélienne. La vie de ces prisonniers ne semble pas intéresser les dirigeants israéliens jugent les parents de personnes capturées sachant que 50 prisonniers sur les 224 détenus par Hamas ont été tués dans les bombardements contre Ghaza. La question des détenus constitue la pomme de discorde entre Israéliens. Hier vendredi des bagarres ont d’ailleurs éclaté entre israéliens dans les rues de Tel-Aviv entre ceux qui réclament la fin de la guerre contre Ghaza afin d’échanger des prisonniers et de libérer les leurs, et d’autres qui soutiennent la poursuite de la guerre. En effet, des colons israéliens ont attaqué, hier, d’autres Israéliens appartenant à des familles de prisonniers détenus par la résistance dans la bande de Ghaza et les ont battus lors d’un de leurs sit-in à Tel Aviv réclamant un cessez le feu pour récupérer les prisonniers. Autre souci et pas des moindres pour Netanyahou. Le moral des troupes israéliennes est au plus bas. En effet, de nombreux soldats ont exprimé leur opposition à la reprise du service. Une vidéo avait circulé ces derniers jours sur le fils du Premier ministre israélien qui se trouve semble-t-il à Miami aux États-Unis, alors que les autres ont été mobilisés pour combattre la résistance palestinienne.

L’armée israélienne bombarde… des Israéliens
Le site Internet israélien « Zone grise » a publié des témoignages sur l’attaque du 7 octobre, révélant que « l’armée » israélienne a bombardé les Israéliens avec des obus d’artillerie et des missiles. Selon cette source, « l’armée israélienne a reçu l’ordre de bombarder les maisons israéliennes, et même leurs bases, lorsque les combattants du Hamas les ont envahis le 7 octobre », s’interrogeant sur « le nombre de citoyens israéliens qui auraient été brûlés vifs et qui ont en réalité été tués ». Plusieurs témoignages donnés par des témoins israéliens concernant l’attaque du 7 octobre, ajoute le site, indiquent qu’il existe de plus en plus de preuves confirmant que « l’armée israélienne a tué ses citoyens alors qu’elle luttait pour neutraliser les militants palestiniens ». À se fier aux déclarations d’un membre de l’équipe de sécurité de la colonie « Be’eri », Tuval Eskaba, au journal israélien « Haaretz », « les commandants sur le terrain ont pris des décisions difficiles, notamment en bombardant les maisons de leurs habitants » afin d’éliminer les combattants et les prisonniers.

Encore des appels à un cessez-le-feu
Une délégation du Mouvement Hamas s’est rendue jeudi en Russie. Accusée de soutien au terrorisme porté par Tel-Aviv suite à cette visite, le ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé ces accusations, affirmant travailler pour résoudre la question humanitaire dans la bande de Ghaza. « L’essentiel maintenant est un cessez-le-feu et la fin de l’effusion de sang qui a déjà fait des victimes », affirme la diplomatie russe. La Russie a appelé, par ailleurs, à la fin de l’agression contre la bande de Ghaza et a plaidé pour le dialogue qui devrait déboucher sur la création d’un État palestinien indépendant. La France a appelé, de son côté, à une trêve humanitaire. L’Onu et plusieurs autres organisations ainsi que de nombreux pays avaient déjà appelé à un cessez-le-feu et à la protection des civils à Ghaza.

L’UNRWA tire la sonnette d’alarme
Lors d’une conférence de presse à El-Qods occupée, le Commissaire général de l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a averti vendredi que beaucoup de Palestiniens « allaient bientôt mourir » dans la bande de Ghaza, en raison du siège imposé par l’occupation sioniste. « Au moment où nous parlons, des gens à Ghaza meurent, ils ne meurent pas seulement des bombes et des frappes, beaucoup d’autres vont bientôt mourir des conséquences du siège imposé sur la bande de Ghaza », a déclaré M. Lazzarini. « Les services de base s’effondrent, les médicaments s’épuisent, la nourriture et l’eau s’épuisent », a-t-il encore déploré. « Sans carburant, les enfants, les femmes et les habitants de Ghaza seront encore plus étranglés », a-t-il averti. L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens accueille actuellement plus d’un demi-million de personnes sur les près d’un million de personnes déplacées dans l’enclave palestinienne. De son côté, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) des Nations unies, a affirmé que seuls 62 camions ont pu franchir le poste-frontière de Rafah pour se rendre à Ghaza au cours des quatre derniers jours, alors que la moyenne avant l’agression sioniste était de 500 camions par jour. Ces aides ont été déjà livrées aux installations médicales et aux personnes déplacées dans l’enclave assiégée. «Le carburant, dont on a désespérément besoin pour faire fonctionner les générateurs de secours, reste interdit par les autorités sionistes» a annoncé l’OCHA. En dépit de l’effondrement officiellement annoncé de leur secteur, et malgré la pénurie de fournitures médicales et le danger imminent auquel sont confrontés les hôpitaux de la bande de Ghaza, à court de carburant, le personnel médical de l’un des hôpitaux de la bande de Ghaza refuse de céder. « Nous resterons ici jusqu’à ce que la douleur disparaisse », se sont les mots d’une chanson que les professionnels de la santé ont repris défiant la guerre et la destruction.

Le monde marche pour la Palestine
Devenue une tradition désormais tant que l’agression sioniste persiste, plusieurs capitales à travers le monde ont vécu, hier, au rythme des manifestations de soutien à la cause palestinienne et contre la guerre de l’armée sioniste contre les Palestiniens, notamment à Ghaza. L’Irak, la Tunisie, le Yémen, le Liban, la Turquie, le Pakistan, Cuba, le Vénézuela, l’Espagne, la République tchèque, le Danemark et le Canada, entre autres, ont connu de grandes manifestations de solidarité avec le peuple palestinien. Dans la capitale Amman, en Jordanie, des dizaines de milliers de Jordaniens ont marché hier à travers le pays en soutien au peuple palestinien dans une manifestation massive organisée devant la mosquée Grand Husseïni pour le troisième vendredi consécutif, exprimant leur soutien indéfectible aux palestiniens. Aux États-Unis, des centaines de manifestants ont défilé, hier dans le Lower Manhattan, à New York, pour protester contre l’agression génocidaire israélienne en cours contre le peuple palestinien. Les manifestants ont brandi des drapeaux palestiniens et ont interpellé plusieurs entreprises américaines qu’ils accusent de complicité dans le génocide israélien du peuple palestinien. Plusieurs grandes entreprises, dont Lockheed Martin, Northrop Grumman, Boeing, General Dynamics, Raytheon Technologies et Northrop Grumman, ont été dénoncées par les manifestants pour leur soutien militaire et leur fourniture d’armes lourdes et de munitions à Israël dans son génocide en cours contre le peuple palestinien. Outre les marches de soutien, nombreux sont les Égyptiens qui boycottent également les produits des entreprises qui soutiennent Israël et qui sont affiliées à des pays occidentaux et à des entreprises israéliennes. À ce sujet, l’économiste égyptien Abou Bakr El-Deeb a souligné que « l’arme de boycott » populaire dans les pays arabes et musulmans des produits des pays qui soutiennent Israël entraînerait de lourdes pertes qui pourraient atteindre deux mille milliards de dollars pour les entreprises US, canadiennes, européennes ou d’autres pays. Le spécialiste estime que cette arme constitue l’un des outils les plus importants pour freiner le groupe et les ambitions des grands pays et les soumettre au droit international et au respect du droit des peuples à l’autodétermination, expliquant que les importations en provenance de ces pays peuvent être remplacées par d’autres pays comme la Chine, la Russie et d’autres.

7326 martyrs dont 3 038 enfants
Le bilan de l’agression israélienne contre la bande de Ghaza s’est alourdi, à 7 326 martyrs, dont 3 038 enfants, 1 726 femmes et 414 personnes âgées, en plus de 18 967 blessés, a fait savoir, le Dr Ashraf Al-Qudra, porte-parole du ministère de la Santé à Ghaza. L’occupation israélienne a commis 41 massacres au cours des dernières heures, coûtant la vie à 298 martyrs, dont la majorité ont été déplacés vers le sud de la bande de Ghaza, selon la même source, qui affirme que l’occupation israélienne a délibérément commis 772 massacres contre des familles, coûtant la vie à 5 500 martyrs depuis le 7 octobre, et qu’un grand nombre de victimes sont toujours sous les décombres. Le porte-parole du ministère de la Santé a expliqué que le ministère avait reçu 1 700 signalements de personnes disparues, dont 940 enfants encore sous les décombres.
B. O.

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