Plusieurs activités culturelles et de loisirs ont été organisées mardi au niveau des espaces de l’Office Riadh El Feth (OREF) dont la réouverture de la « Bibliothèque du Livre et de la Connaissance », des concours et des ateliers de dessin, de théâtre de marionnettes et de contes pour enfants, ainsi qu’une rencontre avec la Moudjahida Khadija Belguenbour qui a interprété plusieurs chants révolutionnaires.
à l’occasion de la commémoration du 68e anniversaire du déclenchement de la Révolution de libération nationale. Elaboré par l’OREF à l’occasion du 68e anniversaire du déclenchement de la Révolution de libération coïncidant avec la tenue du Sommet arabe en Algérie, le programme culturel comprend plusieurs activités artistiques et intellectuelles, et des concours de calcul mental et de dessins, auxquels a pris part un groupe d’enfants talentueux de différents âges et niveaux éducatifs venus exprimer leur intérêt pour l’art du dessin et la créativité. La « Bibliothèque du Livre et de la Connaissance » a été également rouverte aux enfants qui ont participé aux ateliers de dessin et de coloriage, et de travaux manuels et de sculpture, encadrés par des spécialistes en la matière. Doté des différents moyens et outils de dessin, cet espace culturel rouvre ses portes après sa fermeture en raison de la pandémie de Covid-19. Plusieurs spectacles du théâtre des marionnettes ont été animés par les conteurs Narimane Mechaal et Mustapha Zouaoui, qui ont présenté des contes et des histoires aux enfants et à leurs parents sur la Révolution nationale et les sacrifices de Chouhada et de Moudjahidine, et ce dans le but d’inculquer les valeurs du nationalisme aux enfants qui ont interagi avec les différentes représentations artistiques. Par ailleurs, ce programme a vu l’organisation d’une rencontre entre les enfants présents à Riadh el Feth et la moudjahida de la wilaya II historique, Khadidja Belguenbour, dite Farida, qui a fredonné à l’occasion plusieurs chants patriotiques et nationaux. A cet effet, la moudjahida Khadidja a indiqué que les sacrifices de la femme algérienne aux côtés de son frère l’homme, pour le recouvrement de l’indépendance de l’Algérie méritent de demeurer « gravés dans la mémoire » de tous les Algériens. La moudjahida Farida, qui était parmi les révolutionnaires de l’axe El Milia-Sidi Maârouf j usqu’à la région de Béni Haroun, a évoqué « les conditions difficiles qu’elle a vécues dans les zones interdites et les pratiques de torture dont même les enfants avaient été victimes ». Pour la moudjahida, sa rencontre, mardi, avec ces enfants qui sont l’avenir de l’Algérie, à l’occasion de l’anniversaire du déclenchement de la Glorieuse guerre de libération nationale, est une occasion en or en vue d’assurer la transmission intergénérationnelle et rappeler les sacrifices des chouhada. La moudjahida a, en outre, appelé les jeunes et les élèves à la nécessité de rester « attachés aux principes et aux valeurs de la Déclaration du 1er Novembre ».