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61e RÉUNION DU COMITÉ MINISTÉRIEL CONJOINT DE SUIVI : Contexte haussier pour les prix du pétrole

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Le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab, a participé hier, lundi, par visioconférence, aux travaux de la 61ème réunion du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) des pays signataires de la Déclaration de Coopération, a fait savoir un communiqué du ministère.
Selon le site de l’OPEP, le JMMC a examiné les données sur la production de pétrole brut pour les mois de mai et juin 2025 et a constaté la conformité globale pour l’OPEP et pays non membres de l’OPEP participant à la Déclaration de coopération (DoC). Le Comité a réaffirmé l’importance cruciale pour les pays qui ont demandé ne pas être pleinement conformes pour soumettre des plans de compensation actualisés au secrétariat de l’OPEP d’ici le 18 août 2025. La même source indique que le Comité a également réaffirmé qu’il continuera de surveiller le respect des ajustements de production décidés lors de la 38e édition de l’OPEP et la réunion ministérielle des non-OPEP (ONOMM) tenue le 5 décembre 2024. Des ajustements volontaires supplémentaires de la production annoncés par certains participants pays de l’OPEP et pays non membres de l’OPEP, comme convenu lors de la 52e réunio du JMMC qui s’est tenue le 1er février 2024. Le site de l’OPEP précise que le JMMC conserve le pouvoir de convoquer des réunions ou de demander la tenue d’une réunion ministérielle de l’OPEP et d’un non-OPEP, selon ce qui a été établi lors de la 38e ONOMM (réunion ministérielle OPEP et non-OPEP)  qui s’est tenue le 5 décembre 2024. Il annonce la prochaine réunion du JMMC (62e), prévue pour le 1er Octobre 2025. Pour rappel, le JMMC, qui se réunit sur une base bimestrielle, est chargé de suivre la mise en œuvre des ajustements volontaires de production décidés dans le cadre de la Déclaration de Coopération et de formuler des recommandations visant à soutenir la stabilité et l’équilibre du marché pétrolier mondial, rappelle le document. Il est composé des ministres en charge du pétrole de huit pays, à savoir l’Algérie, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes Unis, l’Irak, le Koweït et le Venezuela pour les pays membres de l’OPEP, ainsi que la Fédération de Russie et le Kazakhstan pour les pays non membres. Dans son rapport qui réévalue mensuellement ses projections en fonction des évolutions de la conjoncture, publié le mois dernier, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avait maintenu ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole, en 2025 comme en 2026, en dépit des incertitudes économiques et géopolitiques. L’Organisation a tablé sur une croissance en 2025 de la demande d’or noir de 1,3 million de barils par jour (mb/j), comme le mois précédent, et a estimé que la consommation sera de 105,1 millions de barils quotidiens. Selon les indications données par le rapport : dans les pays de l’OCDE, les pays développés, la demande de pétrole devrait croître d’environ 0,2 mb/j en 2025, tandis que la demande hors OCDE devrait croître de plus de 1,1 mb/j en 2025 ; en 2026, la demande mondiale de pétrole devrait également progresser de 1,3 mb/j, avec une croissance encore plus forte des pays non membres de l’OCDE (1,2 mb/j contre 0,1 mb/j pour la zone OCDE), pour s’établir à 106,4 millions de barils par jour ; du côté, de l’offre, la production des pays hors-Opep devrait augmenter en 2025 de 0,8 mb/j, comme en mai, pour un total de 54 mb/j. Selon Russia Today, les prix du pétrole ont progressé lundi, les craintes d’une perturbation de l’approvisionnement en brut russe s’étant accrues suite aux déclarations du président américain Donald Trump qui a réduit le délai accordé à la Russie concernant l’Ukraine. Dans l’après-midi, les contrats à terme sur le Brent pour livraison en septembre ont augmenté de 2,26 % à 69,69 dollars le baril. Les déclarations du président américain ont alimenté les craintes d’une nouvelle sanction américaine contre Moscou, susceptible de perturber l’approvisionnement en pétrole brut de la Russie, l’un des principaux producteurs mondiaux. Les marchés pétroliers ont également été soutenus par l’accord commercial entre les États-Unis et l’UE, qui a apaisé les craintes d’un ralentissement de l’économie et de la demande mondiale de brut.
M. R.

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