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56e FIA / LE PRÉSIDENT TEBBOUNE MAINTIENT LE CAP SUR L’ALGÉRIE ÉMERGENTE : « Soyez au rendez-vous »

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Rejoindre le club des pays émergents d’ici 2027, reste la boussole qui guide le chemin de l’Algérie avec, pour corolaire, un PIB de 400 milliards de dollars.  

L’émergence économique est une ambition prometteuse à laquelle l’Algérie est attachée. Les voyants au vert de l’économie nationale est le meilleur indicateur. Les experts et les institutions internationales s’accordent sur cet avis. Le président Abdelmadjid Tebboune a, à l’occasion de l’ouverture de la 56e Foire internationale d’Alger, confirmé le maintien du cap sur cet objectif majeur.  La tendance générale est à la production locale. L’Algérie tend à produire plus pour dépendre le moins possible des marchés extérieurs. À cet égard, le Président a insisté auprès des opérateurs nationaux sur la nécessité de n’envisager l’importation que comme un dernier recours. Car, moins on importe, plus on valorise le produit local et plus on renfloue les caisses de l’État. Aujourd’hui, tous les leviers de la croissance sont activés. Il faut, pour réaliser les objectifs tracés, accélérer la cadence. 

Ainsi, au niveau du stand du ministère de la Défense où il a écouté des exposés sur les différents produits de l’industrie militaire qui fait florés ces dernières années, le Président était droit au but : « Donc, on peut interdire l’importation ? » Le cadre du MDN en face de lui répond formellement : « On va commencer à cesser l’importation, M. le Président, après la réalisation du projet d’usine (de fabrication, Ndlr). En fait, il était question de la production de la fibre optique. « On ne répond positivement à l’importation de la fibre optique qu’après le feu vert de l’Armée. S’il y a de la production locale, on interdit l’importation », a tranché le Président. 

À propos de fourniture des tablettes électroniques pour les élèves du primaire, là encore le Président a ordonné au ministre de l’Education de faire appel aux entreprises locales dont celles de l’ANP, l’ENIE de Sidi Bel-Abbès et celles en activité à Bordj Bou Arreridj. « C’est pour éviter l’importation qui doit être le dernier recours. Faites votre commande auprès de l’ANP et des entreprises nationales du domaine. Vous pouvez traiter de gré à gré concernant les établissements publics. Et comme c’est une commande publique, elle sera une priorité. Concernant les autres (entreprises privées nationales, Ndlr), faites votre commande auprès de celles qui dépassent un taux d’intégration de plus de 55% », a-t-il orienté.         

Chez VMS Industrie, entreprise spécialisée dans le secteur des deux-roues et de la mobilité, le Président a invité l’opérateur à « voir grand » en procédant à des extensions de son entreprise. Après avoir écouté ses doléances, il a ordonné, séance tenante, au directeur de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), de régler rapidement le dossier foncier de cet opérateur.     

Dans sa tournée, le Président a également fait une halte chez l’Algerian General Mechanics (AGM-Holding) -Unité de Sidi Bel Abbès – spécialisée dans la fabrication des machines agricoles. Sur place, il a attiré l’attention des opérateurs sur l’importance du secteur agricole, notamment la filière céréalière, dans la réalisation de l’objectif tracé pour 2027. « Il faut travailler 24heures sur 24 avec trois équipes de 8 heures pour satisfaire le besoin du marché et exporter. Pour les engins agricoles, comme les moissonneuses, nous avons des tensions en matériels. Pour le Sud, nous allons atteindre 1,5 million d’hectares. Nous sommes à peine à 150.000 hectares. Soit, dix fois plus à atteindre dans deux ans et demi au maximum (fin 2027, Ndlr). Donc il faut être au rendez-vous », a-t-il rappelé pour « booster » la machine agricole.  « Il faut satisfaire les besoins du pays. Il faut aller vers l’intégration pour avoir un asperseur, un tracteur et une moissonneuse algériens…Il faut que toute la chaîne de valeur soit algérienne. Qu’est ce qui nous manque ? Nous faisons des économies d’échelle extraordinaires. Nous sommes très compétitifs parce qu’il y a une intégration », a ajouté le Président dans un message d’encouragement. Le rêve est d’autant plus permis qu’il est réalisable !

Farid Guellil

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