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24 CLAUSES PORTANT SÉCURITÉ ALIMENTAIRE SOUMISES AU DÉBAT : L’incontournable réorientation socio-économique arabe

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À l’issue des pourparlers ministériels qui se sont tenue vendredi, visant à stimuler l’action socio-économique arabe conjointe, le Conseil économique et social arabe (CESA) a soumis plusieurs recommandations, lesquelles ont abouti à l’agencement de vingt-quatre clauses, adoptées à l’unanimité.

Des propositions englobant plusieurs dossiers socio-économiques « importants et sensibles, à leur tête le dossier de la sécurité alimentaire arabe», comme l’a souligné le ministre du Commerce, Kamel Rezig, Lors d’une conférence de presse animée au terme de la réunion du CESA. Conscients que l’affaiblissement de l’économie mondiale et la forte hausse des prix des produits énergétiques, agricoles et alimentaires, semblent perdurer, ce qui exigera une gestion prudente de la part des pays arabes, afin d’éviter de futurs chocs alimentaires, les ministres présents à la réunion du CESA ont affiché leur détermination à adopter un cadre stratégique permettant de créer une chaîne de valeur appropriée, capable de gérer les chocs des prix alimentaires dans les pays arabes, la malnutrition et l’aggravation de la pauvreté. À cet égard, la relance de la Grande zone arabe de libre échange (GZALE) et la création de l’Union douanière arabe (UDA), ont été identifiées comme des piliers pouvant compenser la future vulnérabilité alimentaire, par le renforcement des filets de sécurité, pour un meilleur accès à l’approvisionnement et l’amélioration des moyens de subsistance, à une meilleure croissance et une meilleure productivité. Une initiative qui ne pourra se concrétiser que grâce à des investissements accrus dans la recherche et le développement, en améliorant l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement et en utilisant plus efficacement les instruments financiers pour couvrir ces risques.
Parmi les décisions prises lors de ladite réunion, celle incitant les pays arabes à « accélérer la finalisation des procédures de ratification de la convention relative à l’organisation du transport, et les coûts de passage entre les pays arabe, en prévision de sa mise en œuvre ». Outre les dossiers économiques, les participants à la réunion ont approuvé plusieurs clauses à caractère social, comme « la professionnalisation de l’action sociale, la promotion du travail de la femme, celles portant sur l’importance de relever les défis qui se posent dans les domaines sanitaire et humanitaire dans certains pays arabes, tels le Yémen et la Palestine ». Une spirale de crises économiques alimentée, entre autres, par l’incapacité de la plupart des pays arabes à répondre efficacement aux besoins socio-économiques et à faire en sorte que leurs économies suivent le rythme de la croissance économique mondiale. À ce titre, Rezig a justifié les faibles échanges interarabes par des « contraintes extra-douanières non dévoilées ». Une problématique abordée entre le MC et plusieurs de ses homologues arabes, qui ont principalement porté sur l’augmentation des échanges commerciaux, la création de conseils d’affaires et l’intensification de la participation aux manifestations économiques qui permettent l’échange d’expériences et la présentation des capacités de production.
Hamid Si Ahmed

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