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2000 milliards de cts pour la viabilisation de chaque zone d’activité : Le coût faramineux du foncier industriel

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L’Algérie a besoin de toutes ses ressources foncières pour capter l’investissement étranger et diversifier son économie ; dans l’urgence, les choses deviennent plus compliquées, d’autant que les zones d’activités opérationnelles ne suffisent plus et exigent de nouvelles, que l’État compte au nombre de 50, pour sortir du piège de l’économie de rente. Toutefois, les choses ne sont pas aussi simples, surtout en période de disette financière où le gouvernement est très près de ses sous. Pour la seule zone de Sidi Khaled de Oued El Berdi, à Bouira, 200 milliards de centimes ont été nécessaires pour la viabilisation de la zone ; comprendre : raccordement de l’eau, électricité et gaz, aménagement des routes, goudronnages des pistes, renforcements des voies communicables et renforcement de la sécurité interne.
Dans un premier temps, le gouvernement avait pensé gérer lui-même ces zones industrielles, mais pour plus de rentabilité et de pragmatisme, il en avait consenti la gestion aux acteurs mêmes des zones d’activités, qui eux-mêmes, devraient trouver les mécanismes de management adéquats. Mais on devine aujourd’hui le poids financier de ces opérations, dont certaines ont vu le jour, tandis que d’autres coincent, piétinent ou s’enlisent lentement. Pour le gouvernement, l’aménagement, au plus tard dans une année, de 50 nouvelles zones industrielles afin d’encourager l’investissement productif, est devenu une condition d’accès à une économie d’avenir.
Dans un premier temps, l’actuel Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avait pensé mettre ces zones industrielles sous la responsabilité directe des walis, faisant part d’une enveloppe de 250 milliards de dinars au développement local et 260 milliards de dinars directement destinés à la bonification des taux d’intérêt. Des mesures dictées, selon lui, par l’intérêt grandissant des entreprises pour les projets d’investissement. «Durant les seuls neuf premiers mois de l’année en cours, près de 4000 nouveaux dossiers d’investissement ont été déposés au niveau du guichet unique de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI)», a-t-il déclaré, en précisant que ce bond important est dû aux efforts consentis par l’État en matière de financement et d’accompagnement de l’investissement. Ces dernières années, notamment depuis 2014, 50 000 nouvelles micro-entreprises ont été créées dans le sillage des politiques publiques de promotion de l’investissement.
F. O.

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