Les travaux de la 9ème session de la commission mixte Algéro-jordanienne tenus lundi à Amman, avec la participation du ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a débouché sur la signature de 18 accords. «Les travaux de la neuvième session de la commission mixte algéro-jordanienne, présidée par le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, et son homologue jordanien, se sont achevés lundi avec la signature de plusieurs accords, protocoles d’accord et programmes exécutifs totalisant 18 accords», a annoncé un communiqué du ministère. Ces accords couvrent, selon le même communiqué, plusieurs domaines dont l’industrie, le commerce, le tourisme et l’artisanat, le travail et la sécurité sociale, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, ainsi que les transports, les archives et la culture. » Rappelant que le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun a coprésidé, lundi à Amman (Jordanie), les travaux de la 9e session de la Commission mixte algéro-jordanienne avec le ministre jordanien de l’Industrie, du Commerce et de l’Approvisionnement, également ministre du Travail, Youssef Ashamaleh, a indiqué un communiqué du ministère. Intervenant à cette occasion, Aoun a exprimé « la sincère détermination des deux parties de promouvoir les relations de fraternité et de coopération entre les deux pays frères à la hauteur du partenariat stratégique à même de réaliser leurs intérêts et aspirations communes pour davantage de développement ». Le ministre a également souligné que l’Algérie avait procédé à la création d’un environnement sûr et stable, pour gagner la confiance des opérateurs économiques à travers la création de plusieurs ateliers ayant pour objectif la révision « radicale » du système juridique et règlementaire encadrant l’économie nationale. Il a, à ce propos, mis en exergue l’importance de la nouvelle loi sur les hydrocarbures pour mettre le secteur des hydrocarbures au diapason des progrès enregistrés à l’échelle internationale, en sus de la nouvelle loi monétaire et bancaire adoptée il y a deux semaines en vue d’adapter le système juridique et règlementaire aux mutations économiques et financières et aux défis techniques et technologiques, outre l’ouverture sur de nouveaux opérateurs et la nouvelle loi sur l’investissement qui a consacré de façon durable « les principes en vigueur, au plan international, en matière d’investissement, mais aussi les réformes pour ne citer que la suppression de la règle 49/51 au début de l’année 2020 ». Le ministre a, également, fait état de «la mise en place d’une feuille de route pour renforcer la coopération dans les domaines économique, commercial et de l’investissement à travers neuf domaines économiques d’une extrême importance, à savoir l’industrie, l’énergie, les mines, l’agriculture, les finances, la santé, le travail et la sécurité sociale, le tourisme et les transports », selon le communiqué. Aoun a évoqué, dans ce cadre, les perspectives de coopération et de partenariat proposés entre les deux pays, notamment pour exploiter les capacités jordaniennes dans les projets stratégiques en cours de lancement dans le secteur des mines, bénéficier de l’expérience jordanienne dans les domaines financier et bancaire et instaurer une coopération en matière de numérisation et de transformation numérique. Il a, en outre, souligné le relance de la coopération dans le domaine de l’économie de la connaissance, des startup et de la micro-entreprise, et l’établissement du partenariat industriel et technologique, tout en tirant profit des opportunités d’investissement en matière d’industrie et de sous-traitance dans toutes les filières industrielles.
Sarah O.