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12 groupes industriels pour une reconfiguraiton salutaire du secteur : l’esquisse d’un méga ministère

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Le gouvernement semble vouloir traduire sur le terrain ses décisions concernant la réforme de l’économie nationale, par la diversification de la production, en vue d’aboutir à une croissance consolidée.  Ces mesures concerneront le secteur de l’industrie et des mines. Pour ce faire, le ministère de la tutelle a élaboré un avant projet du Code des investissements et une réforme est d’ores et déjà engagée pour les agences de soutien aux PME. C’est du moins ce qu’à indiqué le minsitre du secteur, Abdessalem Bouchouareb, dans un entretien accordé à l’APS. Pour rappel, lors du Conseil des ministres restreint, tenu en décembre dernier, un plan d’austérité a été lancé par le gouvernement, un choix dicté notamment par la conjoncture liée à la dégringolade des prix du pétrole qui «rend encore plus impérieux la nécessité d’activer la diversification de notre économie », a estimé le ministre.  L’un des axes que contiennent ces mesures de réforme, concernera la reconfiguration industrielle, par la réorganisation du secteur public marchand industriel. Dans cette optique, Bouchouareb compte créer prochainement, a-t-il annoncé, 12 groupes industriels à partir des Sociétés de gestion des participations de l’État (SGP) relevant de son ministère. Ainsi, il est prévu la mise en place «d’un processus de fusion-absorption et aussi par la modification des raisons sociales des SGP et groupes industriels déjà constitués tels que le groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA) ou la Société nationale des véhicules industriels (SNVI)», en termes notamment d’applicabilité de ces mesures sur le terrain, a-t-il expliqué, avant d’ajouter que cette démarche est motivée compte tenu du  » constat de la situation de délitement dans lequel se trouvent les SGP qui ont révélé leurs limites, et de la nécessité de rompre en toute urgence avec ce mode d’organisation », a-t-il considéré.
S’agissant de l’impact que ce nouveau schéma aurait probablement sur le plan social, le ministre a assuré l’ensemble des travailleurs de cette société (SGP), que cela ne touchera en aucun cas leurs emplois, et qu’ «aucun salarié ne sera laissé en marge de cette opération de réorganisation», a-t-il fait savoir. La mise en œuvre de ce plan doit intervenir en deux phases, a indiqué le ministre qui a expliqué que le volet concernant la mise en place de procédures, la réalisation des diagnostics et audits des SGP et la préparation des documents juridiques des nouvelles entités, a été finalisée. La prochaine étape concernera, a ajouté le ministre,  «l’organisation des assemblées générales constitutives des groupes qui se tiendront dans les tous prochains jours et les groupes seront créés». Ensuite, l’autre volet sera axé sur : «la mise en place des groupes avec leur organisation, leur stratégie et leur programme d’action», a dit Bouchouareb, qui a précisé «qu’il s’agit d’un processus qui doit passer par plusieurs étapes et dont l’essentiel incombera aux nouvelles équipes managériales». Sur ce dernier point justement, les chefs d’entreprises et les managers seront chargés, indique le ministre d’: «organiser ces groupes et les programmes d’action et de proposer leur stratégie et plan d’investissement à l’actionnaire». Bouchouareb se voulant plus rassurant, a estimé que cette démarche réussira à relancer l’industrie, car «chacun des modes d’organisation (Fonds de participations, Holdings et SGP) se voulait une réponse à des objectifs de la période déterminée», a-t-il défendu son plan de relance de l’industrie, en expliquant que cette même démarche n’a pas marché avant, car elle était confrontée à : «des facteurs de conjoncture endogènes et exogènes (raréfaction des ressources, plan d’ajustement structurel, instabilité du pays…etc), contrairement a-t-il ajouté à aujourd’hui, où les conditions sont favorables, a-t-il fait savoir. Par ailleurs, Bouchouareb, a estimé que l’atteinte des objectifs visés par  ce nouveau schéma du secteur ne peuvent êtres atteints sans la réalisation et la libération de l’acte d’investir pour rendre le climat des affaires en Algérie plus attractif. Il a indiqué à ce propos que «l’avant-projet du Code des investissements, destiné à asseoir un cadre durable et incitatif pour encourager les investisseurs nationaux et étrangers, a été finalisé»
Farid Guellil

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