La brigade du tramway relevant de la sûreté de wilaya d’Oran a enregistré la mise en fourrière de 1 026 véhicules pour avoir emprunter le tracé du tramway d’Oran, a-t-on appris lundi du chef de brigade. Le commissaire de police Djamel Kanouni a indiqué, à l’occasion d’une sortie guidée au profit des médias en collaboration avec la société d’exploitation du tramway d’Oran « Setram », que sa brigade a mis en place des dispositifs, surtout répressifs, pour mettre un terme à cette pratique dangereuse. Selon le même responsable, les contrevenants empruntent le tracé du tramway comme raccourci, ce qui provoque des accidents et la perturbation du trafic. Lors de cette période qui comprend l’année 20106 et les mois de janvier et février de l’année en cours, 50 accidents matériels et corporels ont été déplorés sur le tracé du tramway, faisant un mort et deux blessés en plus de dégâts matériels aux wagons et aux véhicules. Le même responsable a ajouté que les agents de cette brigade, déployés le long du tracé du tramway sur une distance de 18,7 kilomètres partant de la localité de Sidi-Maârouf jusqu’à l’université d’Es-Sénia et passant par la place du 1er-Novembre au centre-ville d’Oran, veillent en plus du contrôle à la sensibilisation de manière continue pour éviter les accidents de la route au niveau de ce réseau et sécuriser les personnes et les biens. Une action de sensibilisation a touché, dans ce sens, 29 établissements scolaires à ce jour, surtout ceux situés à proximité du tracé du tramway. Les animateurs de cette opération qui se poursuit en collaboration entre les services de la sûreté de wilaya et Setram s’attellent à sensibiliser les élèves sur la conduite préventive à suivre pour éviter les accidents et contribuer à la bonne marche de ce moyen de trasport moderne, a souligné le chef de service communication et commercialisation à Setram, Nabil-Ryad Fahim. Cette sortie sur le terrain destinée aux médias a été organisée pour s’enquérir des différents dispositifs mis en place par la brigade du tramway sur son réseau d’Oran.
Plus de 5 milliards de personnes possèdent un mobile en 2017
Plus de cinq milliards de personnes devraient détenir un téléphone portable à la fin de l’année, selon une étude réalisée par l’Association mondiale des opérateurs (GSMA), publiée lundi. Selon l’Association, qui dévoilait ces chiffres au premier jour du Congrès mondial des télécoms (MWC) qu’elle organise à Barcelone, la barre symbolique devrait être franchie avant la mi-2017. À l’horizon 2020, 5,7 milliards d’humains possèderont un mobile, soit les trois quarts de la population mondiale, principalement du fait de l’équipement rapide des populations asiatiques, à commencer par l’Inde, qui contribuera pour moitié à cette croissance. Autre signe de l’évolution des usages, 55% des mobiles détenus dans le monde permettent d’offrir une connectivité à l’Internet mobile, qu’il s’agisse de la 3G ou de la 4G, une proportion qui devrait atteindre les 75% en 2020. La 4G en particulier devrait progresser rapidement, passant de 23% des mobiles détenus à 41% à la fin de la décennie. « C’est la conséquence de l’investissement des opérateurs en 4G », commente la GSMA dans son rapport, soulignant que « fin 2016, 580 réseaux 4G ont été lancés dans 188 pays, couvrant 60% de la population mondiale ». Le passage de la 3G à la 4G puis à la 5G durant la décennie se fait au prix d’un investissement majeur de la part des opérateurs, souligne l’étude, qui estime à 1 000 milliards de dollars les investissements réalisés depuis 2010 dans les réseaux au niveau mondial et à 700 milliards supplémentaires ceux qui seront réalisés d’ici à 2020. Un investissement qui a un impact sur l’économie mondiale, assure la GSMA, qui chiffre à 3 300 milliards de dollars la part des télécoms dans le PIB mondial, soit 4,4%. Une part qui devrait passer à 4,9% en 2020, soit 4 200 milliards de dollars. Concernant la cinquième génération de technologies mobiles (5G), l’étude anticipe un lancement des offres commerciales en 2019, avec une couverture du tiers de la population mondiale à l’horizon 2025, et un usage qui devrait concerner plus d’un milliard de smartphones à cette date.
Tizi-Ouzou : Marche d’étudiants en pharmacie pour «une formation de qualité»
Des centaines d’étudiants en pharmacie issus des dix départements existant au niveau national ont participé lundi à Tizi-Ouzou à une marche nationale pacifique pour exiger, notamment, «une formation de qualité», a-t-on constaté. Vêtus de leurs blouses blanches, les manifestants, auxquels se sont joints des étudiants en chirurgie dentaire en signe de solidarité, ont entamé leur marche du campus «Hasnaoua-I». Il scandaient des slogans et brandissaient des banderoles rappelant leurs revendications concernant, entre autres, la «révision de la réforme des études de docteur en pharmacie», «l’établissement d’une convention entre les départements de pharmacie et les industrie pharmaceutiques», et «l’instauration d’un nouveau système des officines en obligeant ces dernières, par voie réglementaires, à recruter des pharmaciens-assistants». La procession a emprunté la rue Ahmed-Lamali, puis l’avenue Abane-Ramdane pour rejoindre le boulevard Houari- Boumediène, où ils ont observé une halte devant la direction locale de la santé et de la population pour finir leur marche par un rassemblement devant le siège de la wilaya.
Ankara condamne des commentaires de l’Autriche sur le référendum en Turquie
La Turquie a condamné des commentaires «irresponsables» de l’Autriche, qui a déclaré que le président turc, Recep Tayyip Erdogan, n’était pas le bienvenu dans le cadre de sa campagne pour un référendum sur une réforme constitutionnelle. Le chef de la diplomatie autrichienne, Sebastian Kurz, a annoncé lundi dernier que Erdogan ne peut pas venir «pour exporter la campagne électorale turque en Autriche», craignant que cela n’accroisse les «clivages» et les «tensions» au sein de la communauté turque du pays. «Nous n’acceptons pas ces commentaires irresponsables (…)», a déclaré dans un communiqué tard lundi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hüseyin Müftüoglu. Les commentaires de Kurz sont «un nouvel exemple d’une approche biaisée et du deux poids, deux mesures», a-t-il ajouté, alors que quelque 360 000 personnes d’origine turque vivent en Autriche, dont 117 000 citoyens turcs. Le 16 avril, les Turcs sont appelés à voter sur une réforme constitutionnelle qui transfère l’ensemble du pouvoir exécutif au président. Selon les autorités, cette réforme est nécessaire pour assurer la stabilité du pays.
Près de 960 consultations médicales effectuées à Tindouf par des spécialistes d’Oran
près de 960 consultations médicales spécialisées ont été effectuées au profit de malades de la wilaya de Tindouf dans le cadre d’un jumelage entre l’EHU d’Oran, l’Hôpital et les polycliniques de cette wilaya du Grand-Sud, a-t-on appris, lundi dernier, du service de communication de cette structure sanitaire. Cette opération de solidarité de trois jours ayant pris fin jeudi dernier a vu la mobilisation d’un staff d’une trentaine de spécialistes entre professeurs de médecine, praticiens spécialistes et paramédicaux. Elle a permis à de nombreux patients de la région de Tindouf de bénéficier de 957 consultations médicales gratuites, a-t-on souligné de même source. Menée dans de bonnes conditions, en coordination avec les personnels médicaux et paramédicaux des établissements de santé de la région, l’opération a donné lieu à des consultations dans les spécialités de cardiologie, d’urologie, de pneumologie, de neurochirurgie, de néphrologie, de la gastro-entérologie, de l’anesthésie et de chirurgie générale. Outre les consultations, un bilan d’activités très fructueux a été réalisé, 188 actes chirurgicaux, dont 86 en chirurgie générale, 11 en neurochirurgie, 18 en urologie, 21 en gynécologie et 6 en chirurgie infantile, ainsi que 81 en échocardiographie et 19 endoscopies digestives. Un programme de formation dans divers domaines médicaux au profit des personnels des établissements de santé du Tindouf a été assuré par des professeurs et praticiens spécialistes du l’EHUO. Ces formations ont trait aux voies et moyens de prise en charge de plusieurs pathologies, a-t-on mis en exergue. Cette mission médicale s’inscrit dans le cadre d’une opération de jumelage entre les établissements hospitaliers du Sud et du Nord du pays, rappelle-t-on.
Facebook ferme la page du Fatah palestinien
Facebook a fermé la page du Fatah, le parti du président palestinien Mahmoud Abbas, a indiqué lundi soir le Mouvement. « Nous avons reçu un message signalant que notre page contrevenait aux règlements de Facebook », a expliqué Mounir el-Jaghoub, chargé des médias au sein du Fatah et lui-même l’un des administrateurs de la page fermée. Les comptes des douze administrateurs de la page qui comptait, selon Jaghoub, 70 000 abonnés, ont également été fermés pour une durée de 30 jours. Au message envoyé par Facebook, poursuit-il, était jointe une photo d’Arafat tenant en main un fusil ayant appartenu à un soldat israélien kidnappé dans les années 1980 par les Palestiniens à Beyrouth, au Liban. A ses côtés, sur ce cliché figure Mahmoud el-Alloul, récemment élu vice-président du Fatah. Les militants pro-palestiniens accusent régulièrement le géant des réseaux sociaux de censure et de parti pris. En septembre, après la fermeture de plusieurs pages liées à des sites d’information palestiniens, Facebook avait dû s’excuser, plaidant l’erreur.
