Accueil ACTUALITÉ Véhicule d’occasion : L’État déterminé à réguler le marché

Véhicule d’occasion : L’État déterminé à réguler le marché

0

L’organisation du marché de l’automobile est aujourd’hui l’une des préoccupations majeures du gouvernement. Après le marché des véhicules neufs, les autorités se tournent vers celui de l’occasion. En effet, selon le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, un cahier des charges serait actuellement en cours d’élaboration avec les différentes parties concernées pour le réguler.
Abdesalem Bouchouareb a estimé lors d’une visite de travail effectuée, samedi dernier, dans la wilaya de Jijel qu’«il était aujourd’hui important de régir le marché automobile d’occasion et d’instaurer la traçabilité de ces engins pour une parfaite sécurité». Rappelant, à cette occasion, les efforts déployés par l’État pour développer l’industrie nationale automobile, le ministre, qui a annoncé l’entrée en service en Algérie d’ici à avril prochain de l’usine de Volswagen, a indiqué que cette unité avec les deux unités similaires déjà existantes (Renault et Hyundai) permettront à l’Algérie de produire entre 30 000 à 40 000 véhicules par an. Dans ce sens, Bouchouareb a appelé à développer davantage la sous-traitance dans le domaine automobile pour renforcer le taux d’intégration nationale, et permettre aux véhicules produits en Algérie de franchir l’étape de la concurrence. Le ministre a indiqué, dans ce cadre, que 2017 sera l’année de la sous-traitance, d’autant, a-t-il ajouté, que l’actuelle loi de Finances prévoit plusieurs avantages aux investisseurs versés dans le domaine de la sous-traitance. Bouchouareb qui a eu à visiter une usine de fabrication de verre aimanté à la zone industrielle Ouled-Salah, dans la commune Émir- Abdelkader, et qui devra participer aux efforts de consolidation du domaine de la sous-traitance à travers la production de pare-brise, vitres latérales, rétroviseurs et prochainement des verres blindés pour les véhicules militaires, a appelé les opérateurs concernés à conjuguer leurs efforts et œuvrer, en partenariat, pour un développement durable de ce marché. S’agissant du complexe sidérurgique de Bellara, le ministre a indiqué que celui-ci permettra à la wilaya de Jijel de constituer un important pôle industriel en Algérie, en renforçant sa position (dans la région) et son intervention dans l’économie nationale. Ce complexe, qui sera doté de tous les moyens d’accompagnement nécessaires (eau, gaz, électricité, entre autres), sera renforcé avec une liaison routière donnant sur l’autoroute Est-Ouest, a rappelé le ministre. Ce complexe devant permettre à l’Algérie d’assurer une autosuffisance en matière de production de rond à béton d’ici au deuxième semestre 2018, devra atteindre une capacité de production dépassant les 13 millions de tonnes en 2019, a ajouté le ministre. La wilaya de Jijel a bénéficié de 13 milliards de dinars pour l’aménagement du parc industriel de Bellara dans lequel plusieurs unités de transformation en rapport notamment avec la production sidérurgique seront réalisées, a-t-on révélé. 176 dossiers d’investissement dans les domaines industriel et de l’agroalimentaire pour un coût de 93 milliards de dinars ont été, à ce jour, validés dans cette wilaya qui compte, entre autres, 13 espaces industriels de 9 021 ha, deux zones industrielles de 607 ha et une nouvelle zone d’activité de 97 ha.
Ania Nch et APS

Article précédentPar sa demande d’adhésion à l’UA : Rabat prône la colonisation là où l’Histoire l’a bannie
Article suivantIntempéries : Plusieurs wilayas de l’Est du pays sous la neige