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Traduction de sept œuvres vers tamazight : un grand apport à la littérature nationale

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La traduction de sept œuvres littéraires d’écrivains algériens vers tamazight sera d’un grand apport à la littérature nationale et un moyen de faire connaitre leurs auteurs, ont souligné, dimanche, des participants à une rencontre à Taghit (Béchar). Ce projet littéraire, appelé à être concrétisé en 2015, s’inscrit au titre des efforts consentis par le Haut commissariat à l’amazighité (HCA) et l’État pour « la vulgarisation et la promotion de la langue amazighe » et permettre également une large diffusion des œuvres sélectionnées, ont-t-ils estimé. Il s’agit des œuvres « El Aswad yalikou biki » de Ahlem Mostaghanemi, « Tassilia » de Azzedine Mihoubi, »El Kilaâ El Moutaakila » de Mohamed Sari, « Les jeux de notre enfance » de Nourreddine Louhal, « Taos Amrouche » de Djouher Amhis-Ouksel, « La nuit du henné » de Hamid Grine et « La guerre de Jugurtha » de Mohamed El-Hadi Hareche. À travers la traduction de ces œuvres littéraires vers tamazight, le HCA apporte une contribution « concrète » au développement et à la promotion de la littérature nationale auprès des lecteurs amazighs, et encourage les auteurs à mettre en évidence cette langue, une des composantes de la personnalité nationale, ont ajouté les participants à un atelier de traduction de ces œuvres. Cet atelier poursuivra ses travaux jusqu’à la finalisation de la traduction de ces sept œuvres qui ont fait l’objet d’une sélection par des spécialistes, dont des auteurs, en étroite collaboration avec le HCA, ont indiqué les responsables de cette institution.Des versions en tamazight de bandes dessinées sont également au menu de ces ateliers, encadrés par des spécialistes. Des expositions d’ouvrages relatifs à histoire, à la sociologie et à la linguistique, traduits vers la langue amazighe, ainsi que sur les différentes facettes de l’artisanat amazigh et des régions de Béchar et Taghit, ont été organisées en marge de cette manifestation scientifique, dans le but de mettre en évidence les différents métiers et œuvres d’artisanat de ces régions. Les premiers ateliers scientifiques de traduction et d’initiation aux enquêtes de terrain, organisés par le Haut commissariat à l’amazighité, auxquels prennent part une centaine de chercheurs, historiens et autres auteurs, ont débuté dimanche au centre culturel Hocini-Lehbib de Taghit, sous la présidence du secrétaire général du HCA.

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