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Tipaza : les habitants de la cité des 60-Logts à Attatba se plaignent de l’isolement et de la marginalisation

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Les résidents du quartier de la Cité des 60-Logements de la ville d’Attatba, une commune à vocation agricole de la wilaya de Tipasa, ne sont pas au bout de leurs peines, selon des échos répercutés avec insistance par voie de presse et aussi à l’occasion de doléances exprimées publiquement. Ainsi, ils ont sollicité les colonnes de notre journal afin de faire état du peu de cas qui est réservé à leurs nombreuses et répétées requêtes. A cet effet, et exhibant à l’appui des photos-choc, des citoyens de ladite localité se plaignent de la marginalisation et de l’isolement dont ils se sentent victimes et interpellent les autorités de la wilaya. Bien que le quartier soit situé au centre-ville d’Attatba, les bâtiments du quartier de la Cité susmentionnée souffrent de l’amoncellement de tas d’immondices, devenant de ce fait le fief de rongeurs. Ce qui constitue, une menace sur la santé des habitants et particulièrement des enfants qui ne peuvent plus jouer à leur guise dans les cours et qu’il n’est plus possible pour leurs aînés de se rencontrer pour papoter en bas des bâtiments, lit-on dans la copie d’une correspondance parvenue à notre rédaction et rédigée par les habitants de ce quartier.
La situation est devenue intolérable également à cause des mares d’eau qui se forment à chaque averse. Les résidents du quartier des 60 Logements de Attatba affirment avoir saisi à maintes reprises, par des correspondances officielles, les responsables locaux autant ceux de la commune que de la wilaya, et qui sont restées lettre morte, se désolent-ils.
La ville de Attatba est une commune à vocation agricole. Célèbre par son marché de gros de fruits et légumes ainsi que par l’implantation sur son territoire de l’entreprise d’élevage de volailles et de production d’œufs Avicola, Attatba est située à l’Est de Tipasa, entre les communes de Sidi Rached, Bouharoun et la daïra de Koléa dont elle dépend administrativement. Cependant, force est de constater que la ville ait connu une croissance du nombre d’habitants, sans aucune commune mesure avec le développement socioéconomique en rapport. Les doléances des habitants de la localité sont patentes et elles demandent prise de considération.
Mohamed Djamel

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