Ayant déclaré forfait à la dernière minute pour la CAN-2017, le milieu de terrain de Bologne, Safir Taïder, qui a subi une opération chirurgicale au niveau du genou, a estimé que la responsabilité de l’échec des Verts au Gaon devrait être assumée par toutes les composantes de l’équipe, tout en s’engageant à redoubler les efforts pour se réhabiliter aux yeux du peuple algérien.
« Nous avions de grandes ambitions pour cette CAN. Mes coéquipiers se sont rendu au Gabon avec la ferme intention de s’illustrer, mais les choses ont tourné mal. On ne doit pas s’en rejeter la responsabilité, car celle-ci devrait être assumée par tout le monde », explique Taïder. Le plus important aujourd’hui est d’oublier cette compétition et penser à nos prochaines échéances. Il faut vite relever la tête », a-t-il conseillé. Revenant sur la manière avec laquelle il a vécu la CAN, Taïder a reconnu qu’il avait du mal à suivre derrière le petit écran les sorties de ses coéquipiers.
« C’était vraiment difficile pour moi de suivre la CAN sur le petit écran. J’aurais souhaité être aux côtés de mes coéquipiers sur le terrain. Malheureusement, le destin en a voulu autrement », a regretté le milieu de terrain de Bologne. à propos de la date de son retour à la compétition, Taïder a rassuré que sa rééducation se déroule très bien et que sa période d’indisponibilité s’étale de trois à quatre semaines, ce qui veut dire que son retour sur les terrains ne saura tarder. Pour sa part, Yacine Brahimi, le meneur de jeu du FC Porto, a reconnu, sur les colonnes du journal portugais spécialisé ABola, n’avoir toujours pas tourné la page de l’épreuve continental, lui, qui ne s’attendait nullement à ce que la sélection nationale tombe aussi bas et quitte la compétition dès le premier tour, alors qu’elle était donnée parmi les favoris en puissance pour monter sur le toit de l’Afrique. « C’est vraiment très difficile de réaliser ce qui nous est arrivé au Gabon. Nous sommes passés complètement à côté de notre sujet. Nous avons déçu tout un peuple qui nous doit encore des excuses. Nous n’avons pas joué sur notre vraie valeur, et c’est ce qui nous fait aujourd’hui vraiment mal », a regretté Brahimi. Mais en tant que professionnel, l’ancien rennais est persuadé qu’il faudra vite se relever de cet échec. « Rien ne sert maintenant de regretter notre parcours dans la CAN. Il faudra en tirer les enseignements pour amorcer un nouveau départ », a-t-il encore plaidé. Le joueur de 26 ans, qui n’a pas été épargné par les critiques, s’est dit toujours disposé à servir son pays d’origine. « Je ne tournerai jamais le dos à la sélection algérienne. à chaque fois qu’on me fasse appel, je répondrai présent », a-t-il promu.
H. S.
