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Taâzibt tire à boulets rouges sur un syndicat autonome

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En réaction à la perte, par l’Organisation syndicale de Sidi-Saïd, du siège au sein du Conseil d’administration de l’Organisation internationale du travail (OIT), le Parti des travailleurs, après avoir exprimé ses regrets, quant à cette situation, a affirmé, hier, que c’est la résultante du rôle «suspicieux» et un travail de «sape», mené par un syndicat autonome qui «n’a que le nom, car il est plus une organisation de non gouvernementale qu’un syndicat», sans le citer. Le député du Parti des travailleurs, Taâzibt, a indiqué par ailleurs que la perte de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) de son siège au sein du Conseil d’administration de l’OIT «est aussi une perte pour l’Algérie», exprimant par la même occasion le «soutien» du PT au premier responsable de l’UGTA, Sidi-Saïd en l’occurrence. Le parlementaire du Parti des travailleurs a tenu ces propos hier, en marge des travaux de la séance plénière de l’Assemblée nationale, consacrée au débat autour du Plan d’action du gouvernement, lequel a été présenté, dimanche dernier, par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.

La Centrale syndicale de l’UGTA a perdu son siège au sein du Conseil d’administration de l’OIT, après n’avoir recueilli que 36 voix, loin du premier candidat retenu avec 96 voix. Abordant plus explicitement la perte de l’UGTA de sa place en question, le député du PT a affirmé que c’est au terme «des pressions et du travail de sape», mené par un syndicat autonome, sans le citer, mais en indiquant qu’«il est davantage une organisation non gouvernementale qu’un syndicat». Pour notre interlocuteur, d’autres acteurs ont été de la partie pour que l’UGTA, dont l’Algérie perd cette place, pointant du doigt «les groupes de pressions» exerçant au sein d’Institutions internationales et «aidés», notamment par des syndicats, dont il a fait allusion, auparavant, sans les citer. Ne manquant pas dans ses propos de préciser que «d’autres syndicats autonomes, qui activent dans le pays et dans différents secteurs, assument pleinement leurs rôle et leur mission proprement syndicaux».
Le député Ramdane Taâzibt ira jusqu’à affirmer que «ce syndicat, à travers ses membres ne quittent plus Genève -lieu abritant le siège de l’OIT-», ajoutant dans ce sens qu’«ils (les membres) seront pris en charge financièrement par des groupes étrangers qui sont connus par leur position contre notre pays».
Le parlementaire étant aussi un cadre responsable au sein du Parti des travailleurs n’a pas manqué de rappeler les positions du syndicat ciblé par ses propos, sur ses positions de soutien «à l’avènement du printemps arabe dans notre pays». Indiquant dans ce sens que ledit syndicat autonome «a toujours œuvrer à diviser les travailleurs algériens», affirmant que le syndicat autonome qu’il accable «ne bénéficie pas de représentativité nationale», voire, selon Taâzibt, «pas d’objectifs syndicaux».
Même si le député au cours de ses déclarations tenues hier, en marge des travaux de l’APN, n’a pas cité le syndicat en question, tout indique qu’il fait allusion au Snapap. Le PT à travers son député Taâzibt affirme sur ledit syndicat, qu’il ne cite pas, que celui-ci «vise des objectifs politiciens», ajoutant dans ce sens que ces pratiques viennent «en soutien aux intérêts des puissances étrangères», essentiellement, ajoute-t-il, par «la mainmise sur les richesses naturelles des pays et de leur exploitation».
Karima Bennour

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