Une enveloppe financière de l’ordre de 100 millions DA a été consacrée pour la réhabilitation de 30 salles de soins à travers plusieurs mechtas de la wilaya de Souk-Ahras, a indiqué mardi le directeur local de la santé et de la population, Omar Bentouati. Le responsable a précisé à l’APS que cette enveloppe allouée du Fonds de garantie et de solidarité des collectivités locales, est destinée à la réhabilitation de 30 salles de soins à travers plusieurs mechtas, notamment celles de Bouchehda (commune de Ouled-Driss), Lefouidh et El-Kef (Ouled-Moumen), et une salle de soins à Khemadja (Sedrata). De plus, plusieurs salles de soins qui étaient fermées ont été rouvertes et seront opérationnelles chaque jour, y compris le vendredi et le samedi, à l’instar des polycliniques, a ajouté le responsable. Cette opération de réhabilitation permettra d’améliorer les services fournis aux malades des différentes régions et mechtas, notamment celles situées sur la bande frontalière telles que Sidi-Fredj et Ouilène. Sur un autre registre, le responsable a révélé que les indicateurs du secteur de la santé dans cette wilaya frontalière reflètent les efforts déployés pour assurer «une meilleure prise en charge» des citoyens et les rapprocher des services de santé, en particulier dans les communes isolées et mechtas. M. Bentouati a également déclaré que le taux de couverture en matière d’infrastructures sanitaires dans la wilaya de Souk-Ahras, qui compte 514.436 habitants, a atteint une moyenne d’un lit pour 983 habitants, un (1) hôpital pour 171.444 habitants, une (1) polyclinique pour 21.434 habitants et une (1) salle de soins pour 6.768 habitants. «Ces indicateurs correspondent aux indicateurs nationaux», a ajouté le responsable, assurant que la wilaya de Souk-Ahras compte aussi un complexe mère-enfant d’une capacité de 120 lits, au chef-lieu de wilaya et un autres de 60 lits à Taoura, mis en service début 2019, ainsi que l’hôpital Ibn-Rochd et l’ancien hôpital au chef-lieu, et l’hôpital Houari-Boumediene de Sédrata.
«Ces établissements représentent des infrastructures de base importantes», a relevé le responsable, en plus de 2 établissements privés à Souk-Ahras et 4 centres privés d’hémodialyse.
En outre, plusieurs conventions de jumelage dans le but de former les médecins dans plusieurs spécialités telles que l’ophtalmologie, la neurochirurgie, la réanimation, et la chirurgie générale ont été conclues avec les centres hospitalo-universitaires (CHU) de Constantine et de Annaba.
