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Sit-in des cavaliers et dirigeants devant la FEA suite à l’interruption de la compétition : Le président de la FEA au banc des accusés

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Fait sans précédent dans les annales de l’équitation en Algérie. Les championnats nationaux d’équitation cadets, juniors et séniors, organisés simultanément durant 3 jours, ont été interrompus pour cause d’impraticabilité de la carrière de compétition.

Les cavaliers participants ainsi que les dirigeants en colère ont pris d’assaut le siège de la FEA pour dénoncer le manque de clairvoyance de la FEA dans la gestion du calendrier des compétitions dont ils subissent les lourds préjudices. Dans l’après-midi du vendredi, soit au deuxième jour des compétitions, la carrière du complexe sportif du Caroubier dont la réalisation a coûté la bagatelle somme de 250 millions de DA, s’est transformée en un véritable bourbier suscitant la colère des participants. Ce qui devait être une carrière gazonnée de compétition était, suite aux averse pluviales, devenue un bourbier représentant un réel danger pour les chevaux et pour les cavaliers participant à cette compétition considérée comme étant la plus prestigieuse compétition devant clore la saison sportive 2018. Toutefois et bien que des dirigeants des centres équestres ont, dans le passé, interpellé les gestionnaires à organiser cette compétition durant le mois de juin ou juillet comme cela été dans le passé, les gestionnaires de la FEA se sont obstinés à organiser cette compétition durant le mois de novembre faisant fi des conditions climatiques pouvant altérer le déroulement de cette compétition nationale. Devant le flot de contestations, émanant des participants et dirigeants, les gestionnaires ont provoqué une réunion du bureau fédéral qui, réellement, est inexistant puisque 5 membres de ce bureau se sont insurgés et dénoncé la gestion aléatoire de la part des gestionnaires de cette instance fédérale actuellement dans l’impasse. Contraint de trouver une issue et fournir des réponses aux contestataires, le SG qui occupe également le poste de DG de la SCHPM a, par le biais d’un communiqué entouré d’ambiguïtés, annoncé le report de la compétition au 9 et 10 Novembre du mois en cours. Un communiqué qui n’a pas manqué de susciter une grande polémique notamment concernant les articles 264.3.6 (relatifs à la révision à la baisse des hauteurs des obstacles) et des contestations de la part de certains cavaliers qui estiment que celui-ci est illégal tant il est vrai qu’il ne porte ni de date ni de référence et que son contenu s’appuie sur la réglementation de la FEI plutôt que sur le règlement particulier relatif aux compétitions nationales existant. En effet, le report de cette compétition au 9 et 10 Novembre induirait des préjudices supplémentaires aux participants devant prendre en charge les multiples frais inhérents (frais d’hébergement des chevaux, frais d’hôtellerie et de restauration… etc.).
Il est à rappeler que l’organisation des championnats simultanément pour les trois catégories (cadets, juniors et séniors) et le choix de leur déroulement, ont été imposés par les gestionnaires de la FEA en dépit des correspondances adressées par bon nombre de responsables de centres équestres. Les mêmes responsables de centres équestres ont, de surcroît, jugé utile de rappeler que l’organisation des épreuves du titre national aurait dû se dérouler durant le mois de juin ou juillet comme par le passé, permettant ainsi au cavaliers et aux chevaux de se reposer durant les vacances estivales. Pour l’heure, il est indéniable de mettre en relief la responsabilité de la FEA qui serait logiquement contrainte de prendre en charge une partie des dépenses auxquelles feront face les délégations sportives venues des quatre coins du pays et obligées de rallonger leur séjour à Alger. Cet imbroglio découlant de la gestion hasardeuse de la part des gestionnaires de la FEA confirme le manque de concertation de ces derniers avec les pratiquants et responsables de centres équestres qui, faut-il le rappeler, ont introduit une série de plaintes auprès du TAS et s’apprêteraient même à introduire une plainte collective au pénal. Par ailleurs et selon certaines indiscrétions, le tollé a atteint son paroxysme poussant certains responsables et autres pratiquants des sports équestres à envisager d’organiser un sit-in devant le siège de la wilaya d’Alger pour protester et dénoncer la gestion aléatoire de la FEA de la part des gestionnaires et leur président Metidji M’hamed Zoubir.

Métidji M’hamed Zoubir, un Président fantomatique
Le président de la Fédération équestre algérienne ne cesse de briller par son absence durant les compétitions nationales de même que durant le déroulement du championnat d’Algérie. Une attitude qui n’est pas similaire à ses prédécesseurs à l’instar de Feu Aouchiche, Feu Cheloufi, Feu Kaïd Ahmed… etc. qui, animés par la passion du cheval, se sentaient investis par l’obligation d’assister aux compétitions et partager les moments les plus émouvants de cette compétition particulière au terme de laquelle ils remettaient le sacre aux champions. Que dire du comportement de l’actuel président que certaines personnes interprètent comme un comportement frisant le mépris ? Que dire de l’actuel président qui, durant l’organisation de concours internationaux au sein de son Haras à Mostaganem, est omniprésent ? Que dire, lorsque ce même président dépense des milliards puisés des fonds de la FEA au profit des cavaliers étrangers (prise en charge totale des cavaliers et des chevaux) contrairement aux cavaliers algériens contraints de faire face aux diverses dépenses ? Le moins que l’on puisse dire est que ce comportement est condamné par beaucoup de personnes évoluant dans le milieu équestre depuis des lustres. Des hommes du cheval qui estiment que l’actuel président de la FEA est en passe de devenir un responsable fantomatique…
Hamid Z.

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