Accueil Spor Saïd Haddouche, Directeur technique national de la FAF : «Se mettre à...

Saïd Haddouche, Directeur technique national de la FAF : «Se mettre à l’ère du numérique»

0

Il est indispensable d’introduire le sport algérien, le football en particulier, dans l’ère du numérique, comme cela se fait partout dans le monde au XXIe siècle» a insisté lundi à, Alger, l’expert algérien Saïd Haddouche.

«De nos jours, tout est numérisé, car au fil du temps, le progrès a gagné tellement de terrain qu’il a fini par atteindre tous les domaines, y compris le sport» a indiqué l’ancien Directeur technique national de la FAF, en soulignant que «le sport algérien présente un manque flagrant sur ce plan», d’où le projet de l’entreprise Kuma Consulting & Facilities, qui cherche actuellement à trouver des voies pour le moderniser, et par conséquent, le rendre plus performant. Cette société à responsabilité limitée, dirigée par Zoubir Addi, est spécialisée en effet dans la récolte de données et leur numérisation. Ce qui représente une mine d’informations pour les différents acteurs du monde du sport, comme entraîneurs, mais aussi les médecins, les journalistes et les acteurs économiques. En effet, outre le domaine sportif, Kuma Consulting & Facilities s’intéresse à d’autres volets, comme l’économie, la santé et le management, pour lesquels elle fourni expertise, conseil et formation, tout en prêtant assistance à ses clients dans la réalisation de leurs projets. Depuis quelques années, on voit des entraîneurs de football prendre des notes pendant un match. Ce qui leur permettra d’y revenir ultérieurement, pendant l’entraînement, avec l’objectif de corriger ce qui n’allait pas. Cependant, le nombre d’informations relevées par un entraîneur pendant un match excède rarement la vingtaine ou la trentaine de données. Or, selon Haddouche «un match de football, c’est environ quatre millions de données». Un chiffre astronomique, qui a surpris l’assistance, car pratiquement personne ne s’attendait à ce qu’un évènement sportif, aussi important soit-il, contienne autant de données, et qui outre le domaine sportif, peuvent intéresser des personnes activant dans d’autres secteurs, comme la santé, l’économie et le management. «Outre le nombre précis de passes, de tirs et de kilomètres parcourus par les joueurs, les données réunies pendant un match peuvent concerner d’autres domaines, comme la santé, en leur donnant des informations sur les blessures et ce qui les provoque. Elles peuvent servir également les acteurs du monde économique, en les informant sur le nombre exact de supporters qui achètent régulièrement des produits dérivés, comme les maillots officiels du club» a-t-il cité, entre autres. Des informations capitales, selon Haddouche, y compris pour les journalistes, car leurs analyses deviennent plus précises et plus fiables, grâce aux chiffres, car ces derniers comportent des montagnes d’informations. «L’analyse numérique du jeu n’est pas faite pour porter un jugement critique, mais plutôt pour expliquer, et aider à mieux comprendre» a insisté Haddouche, d’où la nécessité de prendre cet aspect sous un angle positif. Plusieurs personnalités connues sur la scène footballistique algériennes étaient présente à cette conférence. Parmi elles, Aziz Derouaz, Mustapha Dahleb, Abdelhafid Tasfaout, Réda Matem et Hocine Yahi. Les organisateurs ont profité de l’occasion pour honorer certains d’entre eux, notamment Derouaz, Tasfaout et Dahlenb, ainsi que l’ancien journaliste sportif, Driss Dakik.

Article précédentACNOA : Quatre candidats en course pour la présidence
Article suivantSyrie : Plus de 200 morts en trois jours après un assaut de l’EI