Accueil ACTUALITÉ RESPONSABILITÉ DU STATU QUO AU SAHARA OCCIDENTAL : Brahim Ghali pointe du...

RESPONSABILITÉ DU STATU QUO AU SAHARA OCCIDENTAL : Brahim Ghali pointe du doigt «certains» membres du Conseil de sécurité

0

Le secrétaire général du Front Polisario, président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali a affirmé, que le Front Polisario « ne saurait adopter d’approche contraire à la légalité internationale ». Une déclaration qui vient réaffirmer le refus de la partie sahraouie de tout processus visant le règlement du conflit qui l’oppose au Maroc, depuis 1975, sur le Sahara occidental, qui « exclut le droit légitime et inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination ».

Le Président sahraoui, Brahim Ghali, a dans son discours, à l’ouverture des travaux de la 3ème conférence sur les politiques de la jeunesse sahraouie, au camp des réfugiés sahraouis, Laâyoune, a déclaré que le Front Polisario « est disposé à coopérer avec les efforts des Nations unies pour la décolonisation du Sahara occidental » avant d’ajouter « qu’il ne saurait en aucun cas adopter d’approche contraire à la légalité internationale, ni aliéner le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance » a-t-il affirmé. Les déclarations du SG du Front Polisario, président de la Rasd, à la 3ème conférence sur les politiques de la jeunesse sahraouie qui se tient sous le thème « la jeunesse et le parachèvement de la bataille de libération et d’édification défis et perspectives », interviennent, faut-il le noter, au moment où le conflit marque sa deuxième année, de la reprise de la guerre entre l’armée de libération sahraoui et l’occupant marocain, suite à la violation, par l’armée du Maroc , le 20 novembre 2020, des Accords de cessez-le-feu, signé en 1991, sous l’égide de l’ONU, entre le Front Polisario et le Maroc, en vue de la tenue du référendum d’autodétermination avec la création, en cette date de la mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso). Imputant, dans son discours, au Conseil de sécurité de l’ONU la responsabilité de ne pas parvenir à une sortie du « statu quo » et dont « certains membres portent l’entière responsabilité », le président sahraoui a appelé les membres du Conseil de sécurité, à permettre à la Minurso d’ « accomplir la mission qui lui est assignée » et d’accomplir le mandat pour lequel elle a été créé en 1991, sans manquer aussi d’appeler le Conseil de sécurité à « obliger l’État d’occupation à lever immédiatement toutes les restrictions qui entravent la mise en œuvre du Plan de règlement ONU-OUA de 1991 », seul accord entériné, poursuit-il, « par les deux parties au conflit et approuvé par le Conseil de sécurité ». Le président sahraoui, dit que la RASD compte parmi les membres fondateur de l’Union africaine (ex-Oua). Il a appelé l’Institution africaine à intensifier ses efforts pour achever la décolonisation de la dernière colonie en Afrique, exprimant « la disponibilité de la RASD à œuvrer à la résolution du conflit avec le voisin marocain, comme étant deux États membres de l’Organisation panafricaine », dans le strict respect, poursuit le SG du Front Polisario, « des principes de l’Acte constitutif de l’UA, selon les frontières héritées de l’indépendance et du respect mutuel et du bon voisinage ». Quant à l’adresse de l’Union européenne, le président sahraoui l’a exhorté au « respect des dispositions du droit international, du droit humanitaire international et des résolutions ». Aussi, il a appelé l’UE et ses pays membres « au respect des décisions de la Cour de Justice de l’Union européenne, (CJUE ) sur le statut juridique du Sahara occidental, attestant et consacrant, les deux pays, le Maroc et le Sahara occidental, comme étant deux territoires séparés et distincts », et aucune partie, poursuit le Sg du Front Polisario, «  n’a le droit de signer des accords avec la partie marocaine, incluant les territoires, l’espace aérien ou les eaux territoriales du Sahara occidental ».

LA JEUNESSE SAHRAOUIE AUSSI DÉTERMINÉE À ARRACHER L’INDÉPENDANCE DU SAHARA OCCODENTAL
À la jeunesse sahraoui, qui n’a cessé de réaffirmer, sur tous les fronts du combat libérateur du peuple sahraoui du joug colonial marocain, qu’il s’agisse de la mobilisation dans les territoires occupés contre l’occupant marocain, ou sur les plans politico-diplomatiques et sur le front des opérations du combat militaire, depuis notamment le 20 novembre dernier, le président sahraoui l’invite « faire face à toutes les difficultés » en mobilisant «tous les atouts et capacités pour obtenir de meilleures résultats », davantage de résultats au profit de la cause et du combat légitime du peuple sahraoui pour l’indépendance de son pays. Mettant en exergue l’accent sur « le rôle pivot de la jeunesse sahraouie » à divers niveaux, à travers les campagnes populaires, dont celles d’alphabétisation, celles-ci « ont donné lieu à une cohésion sociale et une adhésion collective aux efforts dans les divers domaines ». Il est à noter que la 3ème conférence sur les politiques de la jeunesse sahraouie, entamée dimanche pour s’achever aujourd’hui, connaît la participation de nombreuses délégations de plusieurs pays. Elle se veut un espace dédié aux jeunes cadres pour échanger les idées et les vues afin de hisser le niveau de leur performance en analyse et maîtrise des outils pour une meilleure compréhension de la conjoncture actuelle, sur les plans local, régional et international, pour une mobilisation plus pertinente de la jeunesse sahraouie, dans le combat libérateur de son peuple, pour l’indépendance du Sahara occidental.
Karima B.

Article précédentATTENTAT TERRORISTE D’ISTANBUL : Une principale suspecte arrêtée
Article suivantCORRUPTION : Abdelmadjid Sidi Saïd condamné à 10 ans de prison ferme