Accueil ACTUALITÉ RENTRÉE SCOLAIRE : Les syndicats proposent la date du 8 novembre

RENTRÉE SCOLAIRE : Les syndicats proposent la date du 8 novembre

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Les premières concertations entre le ministère de l’Éducation et les différents partenaires sociaux du secteur, organisées dimanche passé autour de la rentrée scolaire, ont essentiellement convergé vers la retenue du 8 novembre comme date probable de la rentrée. C’est en tout cas ce qu’ont proposé la majorité des syndicats et des représentants de parents d’élèves qui se sont notamment opposés à l’option d’une rentrée par wilaya telle que préconisé par un membre du comité scientifique chargé de l’évolution de l’épidémie. Le MEN ainsi que les partenaires sociaux ont également débattu lors de cette rencontre de concertation sur d’autres propositions. Il a été question de discuter autour de la double vacation des classes, l’allégement des programmes, la prise en considération des différences entre les cycles et même les disparités épidémiologiques entre les régions. Le ministre Mohamed Ouadjaout avait suggéré, de son côté, une semaine de cours de six jours, c’est à dire de samedi à jeudi, avec des séances de cours de 45 minutes (comme pendant le mois de Ramadhan)  pour des classes divisées en deux groupes, l’un le matin l’autre le soir. Ouadjaout avait expliqué, à cette occasion, que le ministère a étudié toutes les hypothèses pour assurer une rentrée scolaire 2020/2021, précisant cependant qu’aucune décision n’a été prise, préférant écouter d’abord les partenaires sociaux en tant qu’acteurs, ouvrir un dialogue et enfin soumettre les propositions au gouvernement qui doit décider en dernière instance. Le ministre avait insisté pour dire  que dans tous les cas de figure, il n’est pas question de prendre de risque avec la santé des enfants, des enseignants, du personnel, le plus important étant, selon lui, l’intérêt du pays. Évoquant l’année scolaire  précédente, Ouadjaout a rappelé la large consultation qui a eu lieu le mois de mai et qui s’est soldée par la décision consensuelle d’arrêter les cours le mois de mars, d’annuler l’examen de cinquième et de décaler les épreuves du BEM et du BAC au mois de septembre.
Ania Nait Chalal

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