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Rencontre-débat du FLN sur l’Afrique et le dossier migratoire : Une amitié plus forte que les ONG

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La question migratoire s’est invitée, hier, au siège national du FLN, à l’occasion de la tenue d’une rencontre-débat mise sous le thème, «Bouteflika et l’Afrique : 60 ans d’amitié, de solidarité et de coopération». Une crise en effet toujours au centre de l’actualité sur fond d’une campagne de dénigrement, menée récemment contre l’Algérie, sous le prétexte, aussi fallacieux que provocateur, dit de mal-traitement réservé aux migrants subsahariens, qui seraient même «abandonnés» au milieu du désert. Des attaques émanant d’ONG «au service d’officines étrangères et qui ne portent que le nom», dénonce d’entrée le secrétaire général du parti, Djamel Ould Abbès, devant un parterre composé des représentants d’ambassades de pays voisins à l’Algérie, ainsi que de cadres, élus et responsables de la direction politique du FLN. Après, en effet, la réponse unanime de la diplomatie et du gouvernement algériens aux critiques, le FLN, premier parti au pouvoir, se sent dans l’obligation de faire entendre sa voix en tant que tel. Mieux, il a fait appel à témoin aux chancelleries diplomatiques des pays voisins pour juger d’eux-mêmes les conditions de prise en charge de leur ressortissants et celles prévalant les opérations de rapatriement. «Comme nous l’avons constaté durant ces derniers mois, le problème des migrants s’est posé avec acuité…outre méditerranée. Sur ce, nous n’avons aucun complexe. C’est ce qui m’a poussé à organiser cette rencontre pour apporter quelques éléments d’information…», a introduit Ould Abbès avant de dénoncer les propos de Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme.
Ould Abbès renvoie au proverbe qui dit que «n’est pire aveugle que celui qui ne veut voir, ni pire sourd que celui qui ne veut entendre, ni pire ignorant que celui qui ne veut apprendre et savoir». En d’autres termes, la porte-parole de l’organe de l’ONU a agi délibérément dès lors que, elle aurait pu faire preuve de retenue, tant qu’elle «a été très mal informée», constate Ould Abbès. Ce qui le surprend encore, ce sont les rapports présentés à Genève par des ONG «au service de certaines officines de certains gouvernements que je connais personnellement pour avoir été médecin humanitaire dans plusieurs pays», indique le chef de l’ex-parti unique. Sur le plan politico-diplomatique, Ould Abbès en veut pour preuve à l’hospitalité de l’Algérie, ses relations de longue date, ses liens de fraternité et de solidarité, longtemps entretenus avec les pays africains.
Farid Guellil

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