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QUI POUR ARRÊTER LA GUERRE SIONISTE DEVANT L’IMPUISSANCE DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE ? Ghaza sous les bombes

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Depuis plus d’un an, les organismes onusiens tirent la sonnette d’alarme sur les crimes contre l’humanité, tandis que la communauté internationale reste immobilisée face à cette situation. Cette inaction est en grande partie due au rôle des puissances occidentales, membres permanents du Conseil de sécurité et détenteurs du droit de veto, en tête desquelles se trouvent les États-Unis, qui fournissent un soutien militaire, politique et diplomatique à cette guerre génocidaire.
Les forces d’occupation israéliennes ont démoli de nombreux immeubles résidentiels dans la région de Maghraa, au centre de la bande de Ghaza, et continuent de cibler des civils par des bombardements d’artillerie et aériens dans diverses zones du territoire. Il est important de noter que l’occupation a commis quatre massacres contre des familles palestiniennes dans la bande de Ghaza, faisant 52 martyrs et 128 blessés qui ont été transportés à l’hôpital au cours des dernières 24 heures. L’armée israélienne a mené hier la plus grande opération de démolition d’immeubles résidentiels dans le nord et le centre de la bande de Ghaza. L’occupation israélienne maintient le siège du camp de Jabalya, dans le nord de la bande de Ghaza, pour le huitième jour consécutif. Ce jour-là, plusieurs maisons ont été détruites à l’aide de robots explosifs, alors que des incendies se sont déclarés dans plusieurs zones du camp à la suite de bombardements répétés. Dans ce contexte, un correspondant de la chaîne Al-Mayadeen a rapporté que l’armée israélienne a démoli plusieurs maisons dans la région d’al-Falouja, dans le camp de Jabalya, et a empêché les habitants de revenir, tirant sur toute personne tentant de s’y déplacer. De plus, l’artillerie israélienne continue de bombarder Jabalya, Beït Lahya et le camp de Jabalya, tandis que des avions de chasse israéliens ouvrent le feu sur les zones nord-est de la bande. Les véhicules blindés israéliens, positionnés le long de la barrière à l’est de Khan Younès, tirent également sur les maisons et les champs de la région. Un drone israélien a tiré intensément, et une attaque d’artillerie a visé des maisons civiles dans la rue Al-Sikka, à l’est du quartier de Zaytoun, au sud-est de la ville de Ghaza, où des bâtiments résidentiels ont été détruits dans la zone de Touwam, au nord-ouest de la ville. Le correspondant a également signalé que des hélicoptères israéliens avaient ouvert le feu sur le quartier de Tal al-Hawa, au sud-ouest de la ville de Ghaza. Six personnes, dont la plupart étaient des enfants, ont été blessées lors d’un bombardement israélien ciblant une maison dans le quartier de Tafah, au nord-est de la ville. À Rafah, une frappe aérienne israélienne a visé une mosquée dans la région côtière de Mawasi, à l’ouest de la ville, tandis que des sources médicales palestiniennes ont annoncé que le nombre total de martyrs dans la bande de Ghaza s’élevait à 42 227, dont la majorité sont des femmes et des enfants, depuis le début de l’agression génocidaire israélienne le 7 octobre 2023. Ces mêmes sources ont ajouté que le nombre de blessés a atteint 98 464 depuis le début de cette guerre génocidaire, alors que des milliers de victimes restent sous les décombres.

La Résistance intensifie ses opérations au camp de Jabalya
Dans le 372e jour du « déluge d’Al-Aqsa », la résistance dans la bande de Ghaza inflige des pertes supplémentaires à l’occupant, notamment dans le camp de Jabalya au nord, et bombarde les colonies environnantes avec des roquettes. La résistance à Ghaza continue de repousser les forces d’occupation qui avancent sur plusieurs fronts, en particulier dans le camp de Jabalya, où de violents affrontements causent de plus en plus de pertes au « Tsahal ». La résistance a ciblé un char israélien « Merkava 4 » avec une charge explosive près du carrefour al-Safati, à l’ouest du camp, et a touché un autre Merkava avec un obus « Yassin 105 » dans le cimetière d’al-Falouja, au centre du camp. À l’est du camp, la résistance a bombardé un groupe de forces d’occupation avec des obus de mortier, diffusant des images de l’attaque peu après. De leur côté, la résistance a bombardé la ville d’Ashkelon et les colonies environnantes avec plusieurs roquettes, tandis que des médias israéliens ont rapporté le lancement d’une salve de roquettes depuis le secteur vers la zone environnante. L’organe de presse de la résistance a publié une déclaration intitulée : « Et vos têtes ne sont pas loin de nous… Nous sommes à l’affût ». La résistance a également ciblé le site militaire israélien de Kissufim, au sud-est du gouvernorat central, avec une salve de roquettes, en réponse aux crimes de l’occupation et pour défendre les peuples palestinien et libanais. Elle a diffusé des images montrant l’attaque d’un rassemblement de soldats israéliens et de leurs véhicules autour de l' »administration civile », à l’est du camp de Jabalia, à travers une opération conjointe avec d’autres groupes de la résistance. a résistance a également bombardé un site de commandement et de contrôle de l’occupant dans la zone de Netzarim, au sud-ouest de la ville de Ghaza, avec un missile de type « 107 ». Alors que la résistance à Ghaza continue de faire face aux forces d’occupation dans le cadre de « l’Inondation d’Al-Aqsa », l’armée israélienne a reconnu qu’un officier avait été gravement blessé samedi par des tirs de la résistance dans le sud du secteur. Plus tôt vendredi, la résistance a fait exploser un dispositif explosif dans une unité israélienne composée de 15 soldats alors qu’ils tentaient de pénétrer dans une maison près du carrefour des communications, faisant des morts et des blessés parmi leurs rangs. Il a également été rapporté qu’elle avait précédemment diffusé des images de l’explosion d’une mine piégée dans une unité israélienne de génie, dans la région de Rayan, à l’est de Rafah.

L’enfance dévastée en Palestine et au Liban
La directrice générale du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), Catherine Russell, a exprimé son profond chagrin en déclarant que la vie des enfants en Palestine et au Liban est « déchirée de manière inimaginable ». Elle a souligné que « des dizaines de milliers d’enfants ont perdu la vie, et des milliers d’autres sont en captivité, déplacés, orphelins, déscolarisés et souffrent de traumatismes liés à la violence et à la guerre ». Mme Russell a appelé à la protection des civils, en particulier des enfants, des travailleurs humanitaires et des infrastructures essentielles telles que les écoles et les établissements de santé. Elle a également plaidé pour un accès « sans entrave » à l’aide humanitaire vitale, insistant sur le fait que « ces obligations sont manifestement ignorées ». Elle a qualifié de « honteuses » la mort et les souffrances des enfants, affirmant que « les effusions de sang et les horreurs quotidiennes vécues par les enfants sont un affront aux valeurs les plus fondamentales de l’humanité ». « La violence à l’encontre des enfants, qui sont les plus vulnérables parmi nous, doit cesser », a-t-elle ajouté.

Le MAE palestinien salue la décision du Nicaragua de rompre ses relations diplomatiques avec l’entité sioniste
Le ministère palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés a exprimé sa satisfaction suite à la décision de la République du Nicaragua de mettre fin à ses relations diplomatiques avec l’entité sioniste, en raison des massacres et des destructions incessants infligés au peuple palestinien. Le ministère a souligné que cette décision reflète « la responsabilité élevée du Nicaragua en tant que membre de la communauté internationale, en prenant des mesures concrètes pour mettre un terme à l’agression continue contre le peuple palestinien et d’autres peuples de la région, tout en garantissant leur droit à vivre en paix et avec dignité ». Il a également exprimé l’espoir que cette annonce incite d’autres gouvernements amis à prendre des décisions similaires pour sanctionner l’entité sioniste pour le génocide qu’elle perpètre contre le peuple palestinien. Le gouvernement nicaraguayen a annoncé vendredi la rupture des relations diplomatiques avec l’entité sioniste, en réponse au « génocide brutal » commis depuis le 7 octobre 2023. Cette décision fait suite à une demande des députés de l’Assemblée nationale, qui ont approuvé une motion de condamnation lors d’une session spéciale marquant le premier anniversaire de l’agression dévastatrice contre la bande de Ghaza. Dans cette motion, le gouvernement nicaraguayen a dénoncé « la poursuite du génocide, de la cruauté, de la haine extrême et de l’extermination » perpétrés par l’occupant sioniste, comme indiqué dans un communiqué.

La Norvège dénonce la détérioration de la situation humanitaire à Ghaza
Le ministre norvégien des Affaires étrangères, Espen Barth Eide, a alerté sur la dégradation alarmante de la situation humanitaire à Ghaza, conséquence des attaques sionistes incessantes depuis plus d’un an. Dans un communiqué diffusé samedi par l’agence de presse palestinienne Wafa, M. Eide a souligné que l’entité sioniste continue d’entraver l’accès à l’aide humanitaire dans cette enclave palestinienne. Il a déclaré que les habitants de Ghaza « vivent dans la terreur de la mort et de la destruction depuis plus d’un an », précisant que la situation humanitaire ne cesse de se détériorer. Le chef de la diplomatie norvégienne a également affirmé qu' »un cessez-le-feu doit d’abord être établi à Ghaza, accompagné de la levée des obstacles entravant le flux de l’aide humanitaire ».

Arrestations massives en Cisjordanie
Depuis hier et jusqu’à ce matin, les forces d’occupation israéliennes ont arrêté au moins 30 Palestiniens de Cisjordanie occupée, dont des prisonniers libérés. Par voie de communiqué de presse commun, la Commission des Affaires des prisonniers et ex-prisonniers et le Club des prisonniers ont indiqué que ces arrestations ont eu lieu dans les gouvernorats : El-Khalil, Jénine, Bethléem, Naplouse, Qalqilya et Ramallah.
Les campagnes d’arrestations ont été accompagnées d’agressions contre les détenus et leurs familles, ainsi que de dommages et de destructions considérables à leurs maisons, selon le communiqué. Les deux groupes de prisonniers ont souligné que depuis le début de l’agression israélienne en cours contre Ghaza le 7 octobre 2023, plus de 11 200 Palestiniens de Cisjordanie occupée, y compris d’El-Qods, ont été arrêtés par l’armée d’occupation israélienne. Le Club et la Commission ont déclaré que les campagnes d’arrestations représentent l’une des politiques les plus cohérentes et systématiques utilisées par les forces d’occupation. Elles sont également l’un des outils les plus importants de la politique de punition collective de l’occupation, qui est une méthode centrale employée par l’occupation pour cibler les Palestiniens, a souligné le communiqué.
M. Seghilani

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