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Qu’est-ce qui fait courir Saâdani ?

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Pourquoi l’homme fort de l’ex-parti unique insiste-t-il sur la nécessité de prendre en charge la revendication relative à la désignation du chef de gouvernement à partir de la majorité parlementaire ? Si l’on se réfère au nombre d’«interventions» faites par Saâdani concernant ce point bien précis, l’on serait tenté de croire que celui-ci a vraiment l’ambition d’occuper ce haut poste de responsabilité. L’ancien président de l’Assemblée populaire nationale fait des pieds et des mains pour convaincre son «monde» que les arguments qu’il avance afin de motiver cette demande tiennent la route. La dernière sortie en date de Saâdani était, samedi dernier, lors d’une réunion tenue avec les parlementaires du FLN. Égal à lui-même, comme toujours, le successeur de Belkhadem n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour dire que «étant majoritaire, le Front de libération nationale doit être aux commandes du gouvernement». Et pour appuyer ses propos, le successeur de Belkhadem, qui donnait tout l’air de ne pas avoir peur des mots, avance un argument, le moins que l’on puisse dire, «valable» dans la forme. «Le peuple a voté pour le FLN. Ce parti doit donc gouverner et constituer son gouvernement, sinon les élections n’auront aucun sens», avait-il souligné. Le patron de l’ex-parti unique pousse le bouchon plus loin en estimant que «celui qui renonce à ce droit est un criminel». Il faut rappeler en effet que la désignation du chef de gouvernement à partir de la majorité parlementaire est l’une des propositions «phares» que Saâdani évoque dans chacune de ses sorties médiatiques. C’est donc un véritable forcing que ce dernier est en train d’opérer pour «valider» cette suggestion lors des consultations sur le projet de la révision constitutionnelle. Il va sans dire aussi, pour rester toujours dans le même ordre d’idées, que le « dynamisme» du successeur de Belkhadem est motivé par d’autres raisons. Selon des indiscrétions en effet, le patron du FLN cherche à renforcer les rangs de ses partisans, en défendant une «cause» qui pourrait être bénéfique aussi bien pour lui que pour ses parlementaires à plus d’un titre. Comment ? Les «rumeurs» qui circulent sur la dissolution de la chambre basse du Parlement ont poussé, dit-on, les députés et les sénateurs à se rapprocher davantage de Saâdani afin de faire le poids devant les «décideurs». Une telle «stratégie» permettra aux parlementaires de faire pression sur le «pouvoir» et à Saâdani de narguer ses détracteurs. Il s’agit, bien entendu, d’une relation «gagnant-gagnant». Il convient de rappeler, dans ce contexte, que les parlementaires ont réitéré, via un communiqué rendu public après la réunion de samedi dernier, leur soutien inconditionnel au secrétaire général du Front de libération nationale ainsi qu’à l’Armée nationale populaire (ANP) et le président de la République. Il est important de noter aussi que Saâdani avait, pour sa part, défendu ses parlementaires en exprimant l’opposition de son parti à l’idée de la dissolution de l’APN, en précisant que cette décision relevait des prérogatives du président de la République. Une session ordinaire du comité central du FLN se tiendra le 23 juin prochain à Alger ….
S. D.

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1 COMMENTAIRE

  1. saadani pense exactement le contraire de ce qu’il dit,il veut et nous avec la dissolution de cette apn mal élue et qui ne fait pas honneur au FLN ni au pays d’ailleurs car composée pour la majorité de businessmen,analphabetes, transfuges du rend,du fis,du pra etc…..alors si saadani ,dissoudre l’assemlée et tent d’avoir une vraie majorité meme relative et essayer de faire coalition et gouverner…

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