Le président américain, Jo Biden, ne sait plus quoi faire pour sauver l’entité sioniste de la débâcle inévitable.
Ses manœuvres visent à compenser par des gains politiques l’échec de l’armée sioniste face à la résistance palestinienne qui est appuyée militairement par l’Axe de la résistance, diplomatiquement par les pays amis de la cause palestinienne dans les instances internationales, et au plan de l’opinion publique mondiale par les manifestations massives, marquées par une très forte présence de jeunes et d’étudiants, en soutien à la Palestine, malgré la répression brutale.
La dernière trouvaille des dirigeants des États-Unis pour sortir l’entité sioniste du bourbier de Ghaza, est de tenter, à travers un projet de résolution au Conseil de sécurité des Nations unies, d’obtenir un soutien international pour une proposition du président Joe Biden qui ne contient pas explicitement les demandes de la résistance palestinienne : cessez-le-feu permanent, retrait de l’armée sioniste de la bande de Ghaza, flux d’aide humanitaire massive, retour des déplacés, reconstruction de ce qui a été détruit par l’agression sioniste et échange de prisonniers. Le président américain avait proposé un plan de cessez-le-feu en trois phases, mais cette proposition est restée confuse. À propos du projet de résolution, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, qui a reçu mardi un appel téléphonique du Secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, au sujet des développements de la situation dans la bande de Ghaza, a insisté auprès de son interlocuteur « sur la nécessité de saisir les opportunités offertes par cette initiative, de s’assurer qu’elle s’inscrive bien dans l’objectif d’un cessez-le-feu durable, qu’elle mette fin aux épreuves endurées par le peuple palestinien à Ghaza et, enfin, qu’elle constitue une étape vers le règlement définitif, juste et durable du conflit israélo-palestinien à travers l’établissement d’un État palestinien souverain et indépendant conformément à la légalité internationale et à la volonté de plus en plus affirmée de la communauté internationale », selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Le mouvement Hamas, qui exprime le point de vue de la résistance palestinienne, a mis en garde contre les dangers de publier une résolution du Conseil de sécurité avant de parvenir à un accord entre les parties, ainsi que d’anticiper cela en formulant un projet de résolution visant à faire pression sur le mouvement Hamas et les factions palestiniennes.
Pour la résistance palestinienne, un accord qui permet aux forces d’occupation sioniste de rester à Ghaza n’a aucun sens ; il ne fait que réaliser ce que veut l’occupation sioniste, à savoir la libération de ses prisonniers et la poursuite de la guerre d’extermination et de famine contre le peuple palestinien. Il est évident que le projet de résolution des États-Unis ne sera pas adopté par le Conseil de sécurité au vu de son contenu favorable à l’entité sioniste et visant à paralyser la résistance palestinienne et ses alliés de l’Axe de la résistance. D’ailleurs, le bon sens commande d’être méfiant à l’égard de la proposition américaine dans la mesure où les États-Unis, s’ils voulaient réellement l’arrêt de l’agression contre Ghaza, devraient cesser de fournir les bombes qui tuent les Palestiniens et faire pression sur leurs alliés (Allemagne, France, etc…) pour qu’ils cessent eux-aussi tout soutien militaire et en renseignement à l’armée sioniste.
Or, 8 mois après le début de l’agression et après son extension terrestre à Rafah, l’entité sioniste continue de recevoir l’aide en armes provenant des pays occidentaux. L’entité sioniste bénéficie également du soutien occidental pour ne pas se soumettre aux décisions des institutions internationales (Conseil de sécurité, Cour internationale de justice,…). L’objectif, évident aux yeux de tous, des Etats-Unis et des pays occidentaux qui leur sont alliés dans le cadre de l’OTAN, est d’anéantir la résistance palestinienne et permettre à l’entité sioniste d’asseoir sa domination dans la région pour servir leurs intérêts.
M’hamed Rebah
