L’oléiculture, culture de cet arbre séculaire qu’est l’olivier, semble intéresser de plus en plus les agriculteurs dans les zones montagneuses de la wilaya de Mila et particulièrement le jeunes qui s’adonnent à cette activité ancestrale et tentent d’augmenter la superficie d’oliveraies, malgré les difficultés rencontrées. À travers une vingtaine d’huileries opérationnelles au nord de la wilaya, une quantité de 1.8 millions de litres d’huile d’olive a été produite suite à la trituration d’une récolte oléicole estimée à plus de 87 000 quintaux d’olives, selon le bilan de la direction des services agricoles. Pour un meilleur rendement de la filière oléicole, les 32 membres des producteurs d’olives ont soulevé, à maintes reprises, leurs doléances aux autorités locales afin qu’ils leur viennent en aide via les diverses aides de l’état. » Chacun de nous possède un verger oléicole de plus de 500 oliviers implantés dans des terres sans régularisation. Les arbustes nous ont coûté les yeux de la tête (entre 200 et 300 dinars) l’unité. ». Quatre jeunes oléiculteurs ont l’intention de concrétiser leur rêve qui n’est autre que d’effectuer le reboisement des berges du barrage de Béni-Haroun d’oliviers au lieu du pin d’Alep. Il est à signaler que deux investisseurs français ont effectué une visite dans la wilaya de Mila dans l’objectif de créer des unités de récupération et de transformation des résidus d’extraction de l’huile d’olive au niveau des huileries de la wilaya. Une activité qui sera pour beaucoup dans la création de la richesse et des postes d’emploi. Les wilayas productrices d’olives, à savoir Jijel, Skikda ; Béjaïa, Bouira, Tizi Ouzou, Guelma et Mila sont concernées par ce projet.
A.Ferkhi
