Dans son message, à l’occasion de la célébration de la Journée nationale du Chahid, le chef de l’État a rappelé le combat libérateur du peuple algérien contre la colonisation française, combat qui est, a-t-il souligné « un phare éclairant la voie pour nombre de peuple, de par le monde » dans leur lutte, «pour le recouvrement de leur indépendance» a-t-il rappelé.
En cette commémoration, le chef de l’État a adressé ses «salutations» et exprimé sa «considération aux moudjahidine et moudjahidate encore en vie» et s’est incliné, «avec ferveur» a-t-il écrit, à la mémoire de ceux, poursuit, le président de la République «qui nous ont devancé pour la dernière demeure, dont ici à Tiaret, mon frère et compagnon, le Commandant Ahmed Kaïd, dit Si Slimane, un symbole de l’ALN et l’un des artisans de la grande bataille, celle de l’édification de l’Algérie indépendante». La lutte héroïque durant la révolution de Novembre, a été affirme le chef de l’État, «le couronnement de l’épopée de la Résistance nationale à travers laquelle notre brave peuple a démontré son rejet catégorique, tout au long des siècles, de tout ce qui a trait au colonialisme, à l’asservissement et à la tyrannie», mais aussi, souligne-t-il, «sa détermination inébranlable pour le recouvrement de sa liberté, la réappropriation de son identité et l’instauration de sa pleine souveraineté sur toutes les contrées de l’Algérie». En effet, la résistance héroïque déclenchée, poursuit le chef de l’État, «les derniers mois de notre Glorieuse révolution dans le Sahara algérien» a été une autre preuve de la détermination du peuple algérien «à obtenir l’indépendance de l’Algérie dans son intégralité et à mettre en échec les manœuvres de la dernière heure de l’implacable colonisateur». Sur les réalisations de l’Algérie indépendante en matière «de progrès économique et de promotion sociale» et au regard, poursuit le chef de l’État «de sa voix retentissante dans le concert des Nations au service des causes justes et pour la défense d’un monde de paix et de sécurité, réaffirmé» relève-t-il « que le sang pur de nos martyrs n’aura pas été vainement versé». Abordant la période des années de feu et de sang, marquant les années 90, quand «l’Algérie indépendante a été fortement ébranlée durant la tragédie nationale», le chef de l’État dira que malgré la situation difficile, l’Algérie «est restée attachée aux préceptes de notre sainte Religion et au message de nos vaillants chouhada» qui ont préféré, souligne le président de la République, «la patrie à la vie». Et ce n’est que par cette bravoure et à la résistance du peuple algérien, dont il a fait preuve tout au long de son histoire, que «les générations successives» ont donné «de vaillants patriotes», qui ont permis à l’Algérie de savoir «dépasser sa tragédie nationale». Hier, le chef de l’État, dans son message lu par le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a réitéré son appel, à cette occasion, à un consensus national face aux défis qui se pose à l’Algérie, notamment à travers un «environnement jalonné de menaces et de bouleversements». «Certes désormais, nous connaissons d’importants progrès dans tous les domaines, fruits de tant d’efforts et de persévérance dans la grande bataille, celle de la construction et de l’édification depuis l’indépendance, mais nous nous devons, aujourd’hui» souligne le chef de l’État, «que nous vivons dans un environnement jalonné de menaces et de bouleversements, de veiller à la préservation de ces acquis et de rester mobilisés pour davantage de progrès». Poursuivant, il écrit «certes, nous jouissons à présent d’une sécurité affermie grâce aux sacrifices des enfants de l’Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l’ALN, auxquels j’adresse, en votre nom à tous, ainsi qu’à tous les corps de sécurité, officiers, sous-officiers et Djounoud, un hommage pour leur professionnalisme et leurs sacrifices» ainsi que pour leur mobilisation, poursuit-il, «contre les résidus du terrorisme et pour la préservation de la paix et de la stabilité de l’Algérie» a indiqué, le chef de l’État, hier. Pour le chef de l’État, «s’il était un devoir d’informer nos valeureux chouhada de tout ce qui a été réalisé grâce à leur combat et à leurs sacrifices, nous devons, nous, ne pas oublier», relève-t-il, «que les acquis de cette lutte et sacrifices, ne sauraient être sauvegardés et consolidés sans davantage d’effort et d’unité et même de sacrifice, le cas
échéant». Néanmoins, écrit, le chef de l’État, « la sécurité de l’Algérie ne suppose pas uniquement la force armée, mais également la maturité, l’unité, l’action et le consensus national » a affirmé hier, le président de la République, dans son message. Et en cette commémoration particulière, le chef de l’État «exhorte l’ensemble (…) du peuple à unir leurs forces pour la préservation du serment fait aux chouhada » celui, cite-il, « de continuer le combat sur la voie de la construction et l’édification» du pays et de même, poursuit-il, «à faire prévaloir l’intérêt suprême du pays sur la diversité des idées», chaque fois qu’il est question, est-il précisé, «de la sauvegarde de notre indépendance politique, économique et sécuritaire».
Karima B.