Accueil Culture+ NAIMA ABABSA : Une digne représentante de la chanson algérienne dans la...

NAIMA ABABSA : Une digne représentante de la chanson algérienne dans la diversité de ses genres s’en va

0

L’artiste musicienne et chanteuse andalouse et de la variété algérienne, Naima Ababsa, décédée dimanche à Alger, à l’âge de 58 ans des suites d’une longue maladie, aura été une digne représentante de la chanson algérienne dans la diversité de ses genres, vouant sa vie à l’enrichissement et à la promotion de la Culture algérienne.

Issue d’une famille d’artistes, Naima Ababsa a marqué la scène artistique algérienne par ses prestations remarquables en participants à plusieurs manifestations culturelles dédiées à la musique en Algérie et à l’étranger, à l’instar des festivals, arabe de Djemila à Sétif et Orientalys de Montréal, ainsi que plusieurs concerts comme celui de Bercy à Paris.

Chanteuse et instrumentiste de renom, Naïma Ababsa excellait au piano et dans l’interprétation de chansons de son répertoire ainsi que d’autres issues de la variété algérienne dans ses différents registres qu’elle reprenait après les avoir enrichies et qu’elle se réservait d’interpréter particulièrement lors des fêtes familiales et autres cérémonies.

Forgeant son immense succès à force de concerts et de tournées, la défunte était plus attirée par la scène que par les enregistrements de ses chansons dans les studios, favorisant ainsi le contact avec le public qui l’avait vite adoptée pour son savoir-faire et son métier d’artiste, un précieux héritage de son père, Abdelhamid Ababsa (1918-1998), icône de la chanson populaire et bédouine, qui a marqué la musique algérienne pendant près de
40 ans et qui, avec sa femme, également chanteuse dans un orchestre populaire, ont fondé une famille d’artistes, avec Fella sa sœur, devenue star internationale de la chanson, ses frères musiciens, Nadjib notamment, ou encore sa nièce Shérin qui a intégré son orchestre.

« Ha Chaoui », « Li Bghak Bghih », « Ya Dzair », « Mazalni ala didani » ou encore « Ya khti » et 18 chansons d’un Album de variétés, sorti en 2017, conçu dans les genres, naïli, assimi, tergui, sahraoui et bédoui dont « Hizia », célèbre chanson héritée de son père, sont quelques-uns des titres entonnés par la voix suave, présente et étoffée de la défunte inscrits dans le grand répertoire de la chanson algérienne.

Fervente défenseure de la chanson traditionnelle et populaire, Naïma Ababsa aura voué toute sa vie à l’enrichissement et à la promotion de la
Culture algérienne, elle aura laissé un legs important que les jeunes générations pourront reprendre et méditer.

Article précédentRAMADHAN À TLEMCEN : Les salés s’invitent à la table d’El Iftar
Article suivantAFFAIRE DE L’ASSASSINAT DE L’ANCIEN PRESIDENT SANKARA : La France a transmis le dernier lot d’archives au Burkina Faso