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MARQUÉ PAR DES APPROXIMATIONS, DES RUMEURS ET D’UN MANQUE DE COORDINATION ENTRE LES ACTEURS : «L’application du système d’alerte doit être rigoureuse »

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Le  président  de l’APAB, a déclaré hier au Forum du Courrier d’Algérie  que «le système d’alerte  existe bien dans notre pays, et le  décret  du processus de mise en place de celui-ci, l’atteste» a-t-il souligné,  mais malheureusement «son application n’est pas rigoureuse et fait défaut» a-t-il déploré. Pour lancer une alerte sur un produit de consommation, en général, l’invité du   Forum du Courrier d’Algérie, Hamani  Ali a  tenu à souligner, que  «les associations de protection des  consommateurs  doivent certes  procéder au lancement des alertes, à condition d’avoir en leur possessions  des preuves attestant de la dangerosité du  produit  concerné». Citant l’exemple de  l’alerte, lancé, par la direction de santé de la wilaya de Djelfa,  le responsable de l’APAB  affirme que   celui à l’origine de cette alerte «n’est pas habilité à le faire» sans compter qu’il «s’est appuyé sur de fausses informations» a-t-il affirmé.  À ce sujet, il dira plus loin qu’il «est responsable de la polémique  qui  a suivi l’alerte en question,  s’agissant des additifs alimentaires mentionnés dans son alerte» allant jusqu’à poursuit Ali Hamani « à  mentionner dans son alerte  que la vitamine E, est cancérigène ». Ce qui l’amène à rappeler la réglementation en vigueur, en Algérie, en matière de système d’alerte,  avant de noter  que « c’est à son  ministère  (de la Santé :NDLR)  à vérifier  l’information » avant  d’entreprendre  ou pas des mesures, en matière de ce genre de questions et de situations.  Plus explicite, il dira que  l’ensemble des acteurs ont  contribué à l’élaboration du décret en question, citant    les ministères de la Santé, du Commerce,  l’APAB et aussi les associations…  Il dira  à propos des additifs alimentaires mis en cause, dans la dite alerte, que ces derniers «sont utilisés dans l’industrie alimentaire et même  dans l’industrie pharmaceutique, » dira-t-il.
Lilia Sahed

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