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Marché d’occasion : un théâtre pour les opportunistes

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L’augmentation de la taxe des véhicules neufs et le blocage des importations de véhicules et la hausse des prix des voitures est un malheur pour certains, mais fait le bonheur des autres. Ce sont les vendeurs des marchés de véhicules d’occasion qui peuvent en tirer profit.
En effet, ce marché, censé être une aubaine pour les acheteurs qui n’ont pas les moyens de s’offrir une voiture neuve, voit ses prix flamber et devient le théâtre des opportunistes prêts à tout pour enregistrer plus de profit. On peut citer des exemples comme pour une Peugeot 208, année 2015, qui affiche 20 000 kilomètres au compteur et qui sera vendue à 1 850 000 DA, presque le même prix qu’à sa sortie de chez le concessionnaire. La logique pousse à se demander pourquoi un si petit écart existe entre les prix pratiqués sur le marché de l’occasion et celui du neuf ?La réponse est plutôt simple et relève de la conjoncture actuelle du marché de l’automobile. Les particuliers, profitant de la crise du secteur, des prix qui augmentent, de la disponibilité et des longs délais de livraison surenchérissent les prix de leur voiture en ayant pour argument principal : « Tout est cher, tout est bloqué dans le marché du neuf et en plus, rien n’est disponible ».Mais selon les professionnels, cette situation ne va pas durer. Et pour cause, la sortie prochainement d’un décret pour organiser l’activité en question. En mars dernier le ministre du Commerce a annoncé qu’il envisageait d’élaborer un projet de décret organisant le marché de véhicules d’occasion. « Il faut absolument qu’on arrive à organiser le marché de véhicules d’occasion. Nous allons mettre en place un groupe de travail pour préparer un projet de décret organisant ce marché », a déclaré le ministre Amara Benyounès. Le marché de véhicules usagés en Algérie manque jusque-là d’un cadre juridique spécifique, échappant ainsi à tout contrôle. En outre, selon notre source d’information, le gouvernement envisage à freiner l’extension sauvage du marché du véhicule d’occasion qui surcharge le parc national de véhicules. Ainsi, l’État veut maitriser un marché qui évolue hors du contrôle et loin des yeux du fisc. L’explosion du marché local du véhicule d’occasion depuis l’interdiction de l’importation de véhicules usagés impose un meilleur encadrement. Devant cette situation, les prix du véhicule d’occasion vont certainement augmenter, une hausse qui pourra aussi toucher le véhicule neuf, déjà hors de portée de la classe moyenne. Rappelons que le marché de l’occasion qui représente des centaines de milliards de dinars de transactions non formelles, une chose qui engendre une concurrence déloyale entre revendeurs et concessionnaires automobiles. Ces derniers sont bloqués par un vide juridique, car à l’achat comme à la vente, il est nécessaire de facturer toute vente avec la TVA, et au même temps, il est impossible pour les concessionnaires de verser doublement la TVA, à l’achat et à la vente à l’État.
I. B.

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1 COMMENTAIRE

  1. inderdiction de moins de 3 ans =
    En algérie qq b 70 millions!! maruti b 63m!
    206 1.1 ess roulé 320000 de 2003 b 54 millions!
    saxo diesel 2P de 2001 roulé 280000 b 42m……..!!!
    en france une petite citadine de 2002 a paine a 130000km avec controle technique, toute dorigine, ne dépasse pas 1500€ soit moins de 24 millions!
    TAHIA JAZAIER EL3IZA W ELKARAMA!

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