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MALI : L’Algérie maintient son rôle moteur

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Comme le souhaitait, il y a moins d’un mois à Alger, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale malien, Abdoulaye Diop, l’Algérie continue d’avoir un rôle moteur au Mali. Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, est particulièrement actif sur ce dossier. Samedi, il a présidé à  Bamako, une réunion du groupe de la médiation internationale sur le Mali, consacrée à l’évaluation du processus de mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, a fait savoir un  communiqué du ministère. Jeudi, il était en réunion avec les représentants des mouvements signataires de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, dans le cadre de la visite de travail et d’amitié qu’il effectue en République du Mali, et à la veille de la tenue de la 6e session de haut niveau du Comité de suivi de la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger (CSA). Cette réunion est intervenue à la suite de la 18e session du Comité bilatéral stratégique, tenue avec le gouvernement malien qui a permis de prendre connaissance des points de vue des mouvements, permettant ainsi de compléter l’évaluation d’ensemble sur l’état de la mise en œuvre de l’accord ainsi que sur les perspectives de son accélération à la faveur des engagements pris par les parties signataires lors de la dernière réunion décisionnelle de haut niveau. Vendredi, Ramtane Lamamra a présidé les travaux de la 6ème réunion de haut niveau du Comité de suivi de la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du processus d’Alger (CSA), en sa qualité de chef de file de la médiation internationale. Ont pris part à cette réunion, au titre des parties maliennes, les ministres de la Réconciliation nationale et des Affaires étrangères ainsi que les Chefs des mouvements signataires de l’Accord. Du côté de la médiation internationale, la réunion a connu la participation de plusieurs ministres des Affaires étrangères des États de la région et de hauts représentants des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité, ainsi que des organisations internationales et régionales impliquées dans le dossier malien, en l’occurrence l’ONU, l’UA, l’UE, la CEDEAO et l’OCI. Le même jour, il a été reçu en audience par le président de la Transition, Chef de l’Etat malien, le colonel Assimi Goïta à qui il a transmis un message du président Abdelmadjid Tebboune portant sur les relations historiques de bon voisinage, de coopération et de solidarité entre les deux pays frères. Selon le communiqué du ministère, « le ministre Lamamra a saisi cette opportunité pour informer le président malien des résultats de la 18ème session du Comité bilatéral stratégique tenue la veille sous la présidence des Chefs de la diplomatie des deux pays ayant permis d’aborder un large éventail de dossiers d’intérêt commun dans l’objectif de consolider davantage les convergences stratégiques algéro-maliennes ». En outre,  » Lamamra a été reçu par M. Malick Diaw, président du Conseil national de transition et par M. Abdoulaye Maïga, Premier ministre par intérim ».  Samedi, à la lumière des conclusions de la 6ème session de haut niveau du CSA (Comité de suivi de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger), tenue la veille, la réunion de la médiation internationale, présidée par Ramtane Lamamra, a donné lieu à un échange franc et transparent sur les progrès enregistrés et les défis qui restent à relever par les parties maliennes pour parachever la réalisation des objectifs de l’Accord durant la phase de transition en cours. La médiation s’est félicitée des résultats de la 6ème session de haut niveau du CSA. Dernièrement, le Conseil de sécurité des Nations unies a, dans une résolution adoptée à l’unanimité, salué le rôle joué par l’Algérie pour aider les parties maliennes à mettre en œuvre l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger.
M’hamed Rebah

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