Les anciens programmes de logements sociaux participatifs (LSP), en souffrance depuis des lustres vont-ils connaître un dénouement heureux, au bonheur des souscripteurs arnaqués par des promoteurs ou en conflit avec des opérateurs privés qui n’ont pas pu les achever pour moult raisons ?
C’est ce que l’on a tendance à comprendre à l’issue des mesures prises par les autorités de la wilaya d’Aïn Témouchent, ces jours-ci. Selon toute vraisemblance les choses ne sont pas spécifiques uniquement à la wilaya d’Ain Temouchent, mais il y a une similitude du problème vécu à travers plusieurs wilayas du pays. Partant de ce constat amer qui traîne depuis 2008 à Aïn Témouchent et dans d’autres régions, le ministère de l’Habitat, disposant d’un inventaire assez détaillé de la situation qui y prévaut, à l’échelle nationale, aurait instruit le promoteur public OPGI pour reprendre les travaux et achever les projets selon une formule appropriée qui arrange les souscripteurs.
Le cas des 46 logements LSP de Chaâbet El Lehem est un exemple édifiant dont le problème vient de trouver sa solution dans ce cadre précis.
Pour y arriver, le promoteur OPGI avait attendu à ce que la justice tranche en faveur des souscripteurs, une étape indispensable et utile pour commencer à entamer la nouvelle procédure. La régularisation du foncier et la confection d’un nouveau cahier de charge en bonne et due forme constituaient les pièces fondamentales du dossier sur lequel s’appuie le promoteur pour pouvoir entreprendre les travaux.
L’OPGI, selon notre source d’information devait inviter les souscripteurs, un à un afin de prendre connaissance du cahier de charges et le signer. Cette opération de mise en relation effective avec les attributaires devrait être finalisée au plus tard le mois de septembre, avec la rentrée sociale.
Quand la volonté politique existe, les questions de mise en œuvre du dispositif suivront sans difficultés. C’est ce genre de prises de positions que l’on a besoin dans la vie courante de tous les jours.
Boualem Belhadri