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LES RECOMMANDATIONS DE LA RENCONTRE GOUVERNEMENT-WALIS L’épreuve du terrain

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Les recommandations issues de la rencontre Gouvernement-walis, tenue ces deux derniers jours sont appelées à servir la construction de l’économie nationale diversifiée et libérée de la dépendance aux hydrocarbures, en donnant une forte impulsion au développement local.
Il s’agit de renforcer l’exploitation de toutes les potentialités que recèlent les collectivités locales qui vont, ainsi, être impliquées encore plus dans le développement national. Cela suppose au préalable d’élever le niveau d’organisation et la qualité des ressources humaines et de les motiver, matériellement et moralement, car tout dépend du personnel (exécution et encadrement) qui est chargé de mettre en application sur le terrain et correctement, les recommandations données par les experts qui ont travaillé au sein des cinq ateliers mis en place lors de la rencontre Gouvernement-walis. Les cinq ateliers ont porté sur « les leviers financiers et budgétaires favorisant un développement socioéconomique local équilibré et durable », « la sécurité alimentaire et hydrique: enjeux majeurs de la stratégie de développement », « l’économie locale: les défis à relever pour créer la richesse et l’emploi », « Numérisation et modernisation des services publics de proximité: pour une meilleure efficacité de l’action publique au service du citoyen » ainsi que « planification et gestion urbaine de la ville: pour assurer aux citoyens un cadre de vie de qualité ». Les recommandations émises par les participants aux ateliers ont été adoptées lors de la séance de clôture présidée par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, en présence de membres du Gouvernement et de conseillers du président de la République, mercredi au Palais des nations (Club des Pins-Alger). Elles visent à concrétiser un développement local durable, à relever les défis liés à la sécurité alimentaire et hydrique, à créer des richesses et des emplois, à numériser et moderniser les services publics de proximité et à assurer une planification urbaine garantissant aux citoyens un cadre de vie de qualité. Ainsi, il est recommandé de « renforcer le rôle du wali en lui conférant la qualité d’ordonnateur pour la gestion de toutes les opérations d’investissement public sur son territoire de compétence », d' »activer le rôle central du wali dans le cadre de l’arbitrage » et de « réajuster les méthodes d’enregistrement des investissements publics ». Il s’agit également de « revoir les méthodes d’octroi de subventions aux communes », d' »améliorer la gestion et le suivi des grands projets structurants » et d' »introduire une loi sur la fiscalité locale en revoyant sa répartition conformément aux orientations du président de la République et en renforçant les mécanismes de transparence pour disposer d’informations précises sur la fiscalité locale ». Les participants du deuxième atelier appellent, notamment, à « encourager l’organisation des agriculteurs en groupements et coopératives », à « créer une instance chargée de la gestion des retenues d’eau ». « La généralisation de petits espaces d’activités au niveau des communes, destinés aux artisans et aux porteurs de microprojets », est recommandée par un autre atelier. Le même atelier a insisté sur la nécessité de « coordonner avec les wilayas et les régions voisines pour assurer un développement adéquat et équilibré, en phase avec les plans stratégiques de l’État ». L’atelier sur la numérisation et la modernisation des services publics de proximité a recommandé d’accélérer « l’actualisation et l’adaptation des textes législatifs pour répondre aux exigences de la numérisation et de la protection des données », tout en « renforçant les mécanismes de contrôle interne par la création de cellules de contrôle de la gestion, en tant que mesure préventive de lutte contre la corruption ». Ils ont également recommandé de « permettre à la société civile et aux citoyens de suivre les performances de l’administration et des services publics », de renforcer « la création de commissions de contrôle indépendantes » et de « mettre en place des mécanismes transparents pour le traitement des plaintes ».
M’hamed Rebah

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