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Les grands hommes ne meurent jamais !

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Un malheur ne vient jamais seul ? L’Algérie qui se heurte à des conjonctures très difficiles et une déliquescence prononcée au plan politique, marquée notamment par une bataille à couteaux tirés et des bagarres de chiffonniers qui mordent à satiété dans l’aura et le standing de la nation, vient d’en subir le plus grand : la perte de Hocine Aït Ahmed, l’émérite et inlassable militant pour une Algérie sereine, unie , démocratique et puissante. Le patriarche des historiques tire sa révérence au plus fort des moments de convulsions spasmodiques qui secouent présentement la scène nationale.
Comme une disparition qui s’apparente à une faveur de Dieu en ce qu’elle préserve ce quasi saint homme des retombées de maléfices qui accablent un pays pour lequel il a vécu en le portant, pour de vrai, dans le cœur et l’esprit.
Nul besoin aujourd’hui de dire que l’homme a été un géant, omnipotent d’humanisme, d’altruisme, d’amour pour la patrie et de sagacité car son legs parle déjà de lui en conjuguant le passé et le futur.
Il ne s’agit surtout pas ici de quelque oraison funèbre de circonstance, l’envergure de Da l’Hocine ne pouvant en souffrir mais aussi parce que l’immensité de l’enfant prodige de Aïn El hammam ne pourra jamais mourir.
Une certitude inébranlable que se partagent à l’unisson tous les Algériens qui n’ont eu de cesse de vouer respect et déférence pour celui qui a consacré toute sa vie au service de leur liberté et de leur émancipation.
Des idéaux d’homme éclairé et vertueux dédiés à des esprits éclairés et qui lui vaudront incontestablement cette épitaphe aussi inédite et modeste
qu’authentique : «Ici, repose un homme qui a aimé son pays !»
Par Nourredine Bouteldja

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