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Le siège national du FFS, un lieu de pèlerinage

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Depuis l’annonce du décès du fondateur et président du Front des forces socialistes (FFS), mercredi en fin de journée, le siège national du parti sis dans la commune d’El Mouradia ne cesse de recevoir des personnalités nationales de divers horizons. Les gens affluent de partout pour rendre hommage à celui qui fut le dernier «historique». Des Leaders de l’opposition et ceux des partis politiques au pouvoir, d’anciens et actuels ministres et de simples citoyens continuent d’affluer au siège national du FFS pour présenter leurs condoléances à la famille du défunt ainsi qu’aux cadres et militants du parti. Dès que l’on franchit le seuil du portail du QG du FFS on perçoit un immense drapeau national couvrant la façade du siège au coté du portrait de Hocine Aït Ahmed. Les médias nationaux (toutes catégories confondus) et des représentants des médias étrangers accrédités en Algérie étaient venus en force. Tout le monde guettait l’arrivée des personnalités nationales pour leur soustraire des déclarations sur la disparition de cette figure du combat contre le colonialisme français et la lutte pour la liberté, la démocratie et le respect des droits en Algérie. Depuis mercredi, jour de l’annonce du décès d’Ait Ahmed, la même ambiance règne au sein du siège national du FFS. Par moment, la salle du rez-de-chaussée du siège du parti et à l’intérieur de laquelle est posé le registre de condoléances s’avère exigüe pour contenir les délégations de partis politiques et personnalités nationales qui affluent sur les lieux pour rendre un dernier hommage à cette icône de la révolution de novembre 54. à l’extérieur, les journalistes jouaient aux coudes pour soustraire quelques déclarations aux leaders de partis politiques ainsi qu’à ces personnalités nationales. Tout le monde tient les mêmes propos sur la personnalité d’Aït Ahmed. Les hommages ont été à la hauteur de la stature du défunt. Ahmed Ouyahia, chef de cabinet à la présidence de la République et néanmoins SG par intérim du Rassemblement national démocratique (RND) a tenu à souligner que les obsèques d’Ait Ahmed «seront à la hauteur de la stature du défunt». Dans une déclaration à la presse à sa sortie du siège du FFS jeudi, le SG du RND a qualifié le défunt comme étant «l’un des dirigeants de la guerre de libération et un militant hors pair de la liberté et la démocratie». Un sentiment, du reste partagé par des personnalités nationales et des représentants de la société civile. De son côté, le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Amar Saâdani a souligné que le défunt était un militant de la démocratie, ajoutant que Ait Ahmed «ne s’opposait pas à l’état algérien mais aux gens qui s’opposaient à l’édification d’un Etat démocratique». Les même propos ont été tenus par la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louiza Hanoune pour laquelle Hocine Ait Ahmed «incarne ce dirigeant et leader intègre de la guerre de libération. Pour elle, «il est un modèle à suivre par les Algériens en matière d’engagement politique et de combat». Allant dans le même sens, le moudjahid Lakhdar Bouragaâ a souligné que l’Algérie perd en la personne d’Ait Ahmed «l’une des figures emblématiques de la révolution», appelant les générations montantes à s’attacher aux valeurs de ceux qui se sont sacrifiés pour l’indépendance de l’Algérie». Pour le président du parti, «Talaaiou El Houriat», Ali Benflis, Aït Ahmed était le «dernier des géants de la grande épopée de la Libération nationale», soulignant qu’il «aura été d’une rare constance, d’une rectitude exemplaire et d’une noblesse d’âme admirable dans la défense de ses idéaux». Le siège national du FFS a connu, hier, la même ambiance. Des leaders de partis politiques et des personnalités politiques affluent sur les lieux. Parmi lesquelles figurent, le SG de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, le SG de l’ONM, Said Ababou, Kamel Rezag Bara, conseiller à la présidence de la République, maître Mokrane Aït Laarbi et d’autres.
Hacène Nait Amara

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