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L’autorité palestinienne répond au secrétaire d’état américain, M. Pompeo : Washington n’est pas «autorisé à annuler les résolutions du Droit international»

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Les déclarations du secrétaire d’état américain, Mike Pompeo, indiquant que Washington après « avoir soigneusement étudié tous les aspects du débat juridique », considère que les colonies , implantées par Israël, en Cisjordanie « ne sont pas incompatibles » avec le Droit international ».Par cette annonce de Pompéo, l’administration du président américain, Donald Trump, a repris dans le fond et la forme, la position de Washington, promue dans les années 80, par l’ex-président américain Ronald Reggan, qui, faut-il le noter, a inspiré le locataire de la Maison Blanche, durant sa campagne électorale et continue de l’inspirer encore à ce jour.

Faisant fi des données historiques juridiques et politiques du caractère fondamental de la question palestinienne, le chef de la diplomatie américain affirme même que «l’établissement de colonies civiles israéliennes en Cisjordanie n’est pas en soi incompatible avec le Droit international», a-t-il déclaré, lundi dernier. Et c’est sans surprise que le premier ministre israëlien a réagi aux propos de Mike Pompeo, dont le président a vite fait, dès son installation à la Maison Blanche, de transférer son ambassade de Tel-aviv à El-Qods, en Palestine occupée, dans une cérémonie en fanfares, alors que les Palestiniens et leurs soutiens à travers le monde, manifestaient en ce jour, pour dénoncer la violation flagrante par Washington du droit légitime du peuple palestinien et de la Légalité internationale. Emboîtant le pas au secrétaire d’État américain Mike Pompeo, l’ambassadeur américain en Israël, David Friedman, a salué la déclaration de Mike Pompeo, qui, selon Friedman, pourrait apporter «la vérité et la clarté au conflit israélo-palestinien» déclare-t-il à des médias de l’entité sioniste. Allant jusqu’à avancer que ces positions contribuent,  selon David Friedmans à faire progresser «la cause de la paix», sans aller jusqu’à dire, pour une paix selon Israêl qui, à ce jour n’a jamais fait preuve de respect de ses engagements, dans le cadre du dialogue ou du processus de négociations à l’arrêt, à cause des postures de l’entité sioniste à toute voie de solution garantissant le respect des droits légitimes et incontournables du peuple palestinien. Comme il a appelé auparavant des pays à adopter la même posture de Washington, sur son transfert du siège de sa diplomatie, cité auparavant, le Premier ministre israélien , Benyamin Netanyahou, sans surprise, récidive, à l’occasion de la déclaration de Pompeo, appelant « d’autres pays à adopter une position similaire » à celle des États-Unis, ce qui n’aura pas d’échos pour les pays membres de l’Organisation des Nations unies (ONU), comme ce fut le cas sur le transfert de leurs ambassades à El –Qods occupée Réagissant aux propos du secrétaire d’état américain, Mike Pompeo. Selon l’Autorité palestinienne (AP), l’assouplissement de la position des États-Unis sur les colonies israéliennes est «tout à fait contraire au droit international», affirmant que Washington «n’est pas autorisé à annuler les résolutions du droit international » , et n’a pas le Droit d’accorder, poursuit l’Autorité palestienne dans sa réponse aux propos de Mike Pompeo «  la légalité à une colonie israélienne» souligne le porte-parole de la Présidence palestinienne, Nabil Abu Rudeinah, dans un communiqué. Après huit mois de la décision du président américain Donald Trump, de reconnaître, fin mars dernier , « la souveraineté » de l’entité sioniste sur le territoire syrien , le Golan, sous occupation israélienne , après que celle-ci l’ait envahi pendant la guerre des Six jours, en 1967. Les pays membres de l’Onu n’ont jamais reconnu la souveraineté d’Israël sur le Golan, territoire de la République arabe syrienne, qui demeure à ce jour sous la colonisation de l’entité sioniste, grâce aux soutiens, à Israël, au Conseil de sécurité de l’ONU, dont principalement les états-Unis et le Royaume-Uni.
B. I.

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