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La Capitale de la culture arabe à travers l’art digital : Constantine peut s’enorgueillir de ses artistes

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Tout vrai artiste a son univers. Un univers si vaste qu’il n’en finit pas de l’explorer. C’est sa ville, son pays. Il s’y sent bien à Constantine pour l’avoir bien « digitalisé » dans tous ses sens, dans sa ville où l’on voit les oiseaux au fond du Rummel, dans une métropole qui semble retrouver son lustre d’antan. Grâce au travail sublime, de Titan et non moins très méticuleux et exclusif dans son domaine, devenant ainsi le royaume de Benyezzar Mohamed Walid, un jeune artiste bourré de talent de par ses qualités artistiques que nous avons perçues dans le travail graphique qu’il a exposé dans de multiples occasions. Au compteur, c’est sa 37ème exposition dans diveres salles d’exposition remarquables dans tous les cas de figure par ce travail très soigné faisant honneur aux événements culturels que dans l’enceinte de l’université. On dirait les coulisses d’un théâtre à ciel ouvert.
Unité, espace, formes, lumière : tout ce qui occupe l’esprit de l’artiste se trouve là réuni. Fragments d’architectures capricieuses, arcades, replis, coins d’ombre, nobles silhouettes féminines, campagne sauvage et d’un vert tendre où l’air circule, nuages vagabonds : rien n’est en conflit, tout s’harmonise dans un monde heureux, un jardin d’Eden. Rêve d’artiste dans les dédales duquel on se perd avec délice. Çà et là quelques traces d’humanité : un vase de fleurs, un tableau en cours d’élaboration sur son chevalet. La tradition est un apport, le meilleur des points d’appui pour régénérer l’esprit d’invention et de liberté. Celui qui explore ce que le passé contient d’avenir, dans l’inventivité et la joie, n’est-il pas bien davantage dans le présent que celui qui, sans nulle inventivité ni joie, rompt tout lien avec le passé? Héritage savamment digéré dans une matière onctueuse, qui charpente les formes dans une savoureuse maîtrise des contrastes d’ombre et de lumière. Les éléments qui composent cet univers singulier nous sont familiers, ils baignent cependant dans une sorte d’étrangeté douce et musicale. Walid réinvente le fantastique, un fantastique tempéré. Il réinvente l’intemporel. Une œuvre d’art peut toujours se situer historiquement, mais son désir évident d’être hors du temps est tellement plus réel. Un artiste, Walid, il l’est, il ne vit que pour l’art, pour qui il est, doué d’une moralité intrinsèque, au verbe facile, respectueux de l’art algérien l’ayant propulsé aux cimes de la gloire dans la situation de dépassement par la créativité à partir des instruments de l’art graphique qu’il maitrise à la perfection. Titulaire du diplôme de l’École nationale des Beaux-Arts, option communication et arts graphiques, il a su donner une touche originale au travail qu’il réalise. À l’occasion de l’événement de Constantine capitale de la culture arabe, il a su travailler graphiquement sur des personnages devenus universels que Constantine a enfantés et qui ne sont que les illustres Cheikh Benbadis, Malek Benabi, Kateb Yacine, Ahlem Mosteghanmi, M-T Fergani, Boulmerka et d’autres aussi illustres. Cette représentation par l’art digital de personnages aussi illustres permet de voir Constantine sous un autre encrage, en plus de la beauté de son site et de son histoire millénaire. Les œuvres du jeune désigner-graphique Benyezzar Mohamed Walid expriment la générosité de Constantine ayant rayonné par ses œuvres, en dehors de ses frontières, et qui ont fait la fierté, non seulement de Constantine, leur ville natale, ni encore uniquement de l’Algérie, mais du monde arabe en entier. En dehors de ses multiples travaux par l’art graphique, le désigner-graphique Benyazzar Mohamed Walid s’est mis dans la tête de rendre l’hommage qui doit être rendu à ceux qui par leurs œuvres, quelles soient d’ordre religieux, philosophique, ou d’ordre musical et littéraire, par une représentation par l’art digital de ceuxdont Constantine est témoin de leur naissance et à laquelle ils ont su l’élever à l’art universel. À cet effet, il est le premier artiste à oser une telle aventure, faire les portraits de Constantine à travers ses enfants, et à travers notre rencontre avec l’artiste Benyazzar Mohamed Walid, nous avons perçu l’originalité de ses travaux, la finesse du goût et la maitrise de l’art graphique, qui gagneraient à être encouragés par plus de sollicitations hors de cet événement de la capitale de la culture arabe qui est Constantine. A priori il nous a semblé qu’il n’était pas aisé de représenter Constantine à travers ses enfants illustres, par l’art digital, du fait que ces personnages n’ont été de tout temps anoblis que par l’art figuratif et la photographie. Le désigner-graphique Benyezzar Mohamed Walid à su ajouter une « touche » par l’utilisation du digital à toutes les œuvres classiques, pour commémorer les illustres fils de Constantine en attendant de se tourner vers d’autres…
Mâalem Abdelyakine

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