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IL REJETTE LA DÉMARCHE DE DIALOGUE DU PANEL : Le FFS relance le projet de l’alternative démocratique

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Le coordinateur de l’Instance présidentielle du Front des forces socialistes (FFS), Ali Laskri, a réagi hier à l’installation d’un panel de dialogue et de médiation, affirmant que «le véritable dialogue, doit être global, transparent, inclusif et sans préalables, précédé par des mesures de détente et d’apaisement».
Laskri a rejeté hier, lors de son intervention à la rencontre des fédérations de l’ouest à Oran, «les simulacres de dialogue initiés par les tenants du pouvoir réel , contre la volonté populaire, contre les attentes réelles et légitimes du mouvement révolutionnaire pacifique et contre toute éthique politique de dialogue inclusif , sincère et sans préalables». En indiquant que «les décideurs de ce pays s’affairent à exécuter leur propre feuille de route», prévoit-il, par «se conformer à un ordre constitutionnel obsolète et dépassé, mais au fond elle s’ingénie à perpétuer un autre coup de force électoral et à opérer une alternance clanique sur les vestiges de l’ancien régime», accuse Laskri. Dans le même contexte, l’intervenant a indiqué que parmi les mesures d’apaisement dont le pouvoir devra mettre en pratique pour réussir un tel processus sérieux, il faudra « la libération de tous les détenus politiques et d’opinion sans distinction aucune notamment Lakhdar Bouregâa, commandant de la Wilaya IV historique, dénonçant, à l’occasion, le rejet de la demande de sa liberté provisoire». Aussi le FFS a appelé à définir les contours et le contenu de la transition dans un pacte politique consensuel entre les forces politiques et sociales qui contiendra des garde-fous consensuels qui s’imposeront aux futures Institutions. Et qui auront comme mission, selon le communiqué du FFS diffusé hier, «de protéger le pays, la société et les institutions contre toute dérive politique ».
En indiquant que « ce pacte dans le cadre du dialogue favorisera les solutions consensuelles tout en érigeant des garanties contre toute dérive autoritaire». Une solution, selon lui a été abordée dans le pacte de l’alternative démocratique, «le FFS, dans son initiative avec d’autres forces politiques et sociales, ont appelé d’aller à une conférence nationale de concertation et de dialogue ». «La rencontre des forces démocratiques, (précise-t-il) a  abouti à un pacte politique pour une véritable transition démocratique qui rejette toute tentative d’imposer une élection présidentielle qui vise à sauver le régime en place», explique Laskri.
Rappelant que la seule solution de crise est d’aller vers une période de transition qui débouchera sur une constituante. Pour le FFS, «l’Assemblée nationale constituante est une institution collégiale dont les membres sont les représentants du peuple librement élus. Ils auront pour mission de rédiger une constitution qui définit l’organisation et le fonctionnement des pouvoirs publics et des institutions», explique Laskri. Selon sa vision des choses, cette dernière sera soumise par voie référendaire à la population». «Ce qui ouvrira la voie à des élections présidentielles, législatives et locales, libres, honnêtes», détaille-t-il comme démarche à suivre dans ce processus de sortie de crise. Enfin, le FFS a dénoncé l’attitude «répressive et affligeante des tenants du pouvoir réel», contre les manifestants pacifiques notamment qui «continuent à braver les interdits, les conditions climatiques et l’obstination du pouvoir à diviser le mouvement.»
Sarah Oubraham

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