Une étude des zones urbanisables au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou, sera réalisée prochainement, a indiqué dimanche, le wali Mahmoud Djamaa, à l’ouverture d’une journée sur la gestion des risques majeurs à l’occasion de la journée mondiale de la Protection civile.
évoquant, à l’occasion, certaines catastrophes ayant touché la wilaya, comme inondations et enneigement, M. Djamaâ a souligné que le problème majeur qui se présente à la wilaya est celui «des glissements de terrains au niveau de plusieurs communes». Rappelant la démolition récente qui a touché des immeubles au niveau de la commune de Aïn El-Hammam, au sud-est de la wilaya, M. Djamaâ, a fait savoir qu’«une autre opération de démolition sera effectuée prochainement à Azazga, et au niveau de certains équipements, tels certains établissements scolaires qui risquent d’être touchés par des affaissements de terrains». à cet effet, a-t-il indiqué, «un appel d’offres a été lancé pour la sélection d’un bureau d’étude à l’effet d’étudier comment doit s’opérer l’urbanisation future au niveau de certaines zones au niveau de la wilaya», à l’exemple, a-t-il cité, d’Azazga, à l’est de la wilaya et de Aïn El-Hammam. Une demande, dans ce sens, a été «transmise au ministère de l’Habitat pour son aval et l’entame de l’étude géotechnique afin de dégager les zones constructibles, celles qui le seront sous conditions, et déterminer la carte de l’urbanisation future au niveau de ces régions», a-t-il souligné. Le commandant Keffous Merzak, sous-directeur à la direction générale de la Protection civile, a développé lors de son intervention à cette journée, les nouvelles approches adoptées de par le monde, et par l’Algérie, dans la gestion des risques et des catastrophes qui tendent «au-delà de la gestion, à prévenir les risques et les conséquences des catastrophes». Dans le même sillage, le responsable local de la Protection civile, le lieutenant Chabour Hakim, a estimé qu’il faudrait «passer de la gestion des risques et catastrophes pour parvenir à la prévention avec comme objectif de réduire les conséquences de tout aléa naturel donné». Lors de cette journée où des portes ouvertes sur la Protection civile placée sous le thème «Un secouriste par foyer», M. Chabour a fait savoir que les unités locales de la Protection civile ont formé depuis la mise en place de cette opération en 2010, quelque 3 142 secouristes dont 280 durant l’année écoulée. La formation organisée en 4 sessions par année, a-t-il précisé, «est ouverte à toutes les catégories de la société et ne requiert aucune exigence avec pour objectif de leur inculquer l’apprentissage des premiers soins et gestes à adopter en cas d’accident».
