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FORMATION DE L’AUTORITÉ EXÉCUTIVE PROVISOIRE : L’Algérie se félicite et apporte son soutien à la Libye

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L’élection d’un exécutif uni et intérimaire en Libye, vendredi, au terme du processus du dialogue politique inter-libyen supervisé par les Nations unies (ONU), a été saluée, par de nombreux pays, dont son voisin, l’Algérie.

Hier, le ministère des affaires étrangères a réaffirmé , dans un communiqué, « son soutien au dialogue politique inter-libyen » et affirme apporter  « son soutien à la nouvelle autorité en Libye », en charge de mener les affaires du pays jusqu’aux élections nationales du 24 décembre prochain. Réitérant l’engagement de l’Algérie à soutenir le peuple libyen, dans ses efforts à renouer avec la vie politico-institutionnelle, seule voie à même de prémunir le pays des risques gravissimes sur son avenir, Alger a réaffirmé, hier, qu’elle poursuivra ses efforts et son soutien aux libyens, dans leur processus à mener leur pays à bon port. Affirmant «la détermination de l’Algérie à poursuivre ses efforts diplomatiques pour un retour rapide » en Libye de la stabilité et la sécurité, le ministère de Sabri Boukadoum a réitéré « le rejet de l’Algérie de toute ingérence étrangère dans ce pays voisin », exhortant toutes les parties libyennes à s’inscrire sur la voie du dialogue. Au terme de la désignation des membres, trois au Conseil présidentiel et d’un Premier ministre en Libye, vendredi dernier, le pays s’achemine sur une nouvelle étape, celle de la gestion de la phase transitoire jusqu’à la tenue des élections, législatives et présidentielle, le 24 décembre prochain. Les nouveaux responsables libyens, M. Dbeibah, Mohammed Younes el-Menfi, à la tête du Conseil présidentiel de transition et le Premier ministre, l’ingénieur Abdel Hamid Dbeibah entament leur travail, dont celui du premier ministre, devant constituer son staff gouvernemental, avant le 26 février prochain et le soumettre au parlement libyen, pour approbation. En charge de la difficile tâche d’œuvrer à l’unification des institutions libyennes et de préparer les élections nationales de décembre prochain, outre de répondre aux priorités socio-économique des libyens, confrontés à des problèmes socio-économiques. Si le processus de l’ONU a permis de produire une nouvelle autorité, pour gérer la phase de transition vers les élections législatives et présidentielle, en Libye, les nouveaux responsables et les Libyens seront appelés, les semaines et mois à venir, à redoubler d’efforts, pour atteindre l’objectif visé, celui de voir la Libye renouer avec la vie politico-institutionnelle et sortir de la spirale du chaos, dans lequel le pays a été plongé depuis 2011. Une nouvelle étape qui intervient, à près de trois semaines, de la nomination, par les membres du Conseil de sécurité, le 16 janvier dernier, d’un représentant spécial de l’Onu en Libye, en la personne du Slovaque Jan Kubis. Dans sa réaction à l’élection des membres du Conseil présidentiel et d’une premier ministre, le SG de l’ONU, Antonio Guterres, candidat pour un autre mandat à la tête de l’institution onusienne, a déclaré « voir une très bonne nouvelle dans notre quête de paix » en Libye. Il y a lieu de noter que les quatre nouveaux dirigeants, le Premier ministre, l’ingénieur et hommes d’affaires, Abdel Hamid Dbeibah, le président du Conseil présidentiel, le diplomate, Mohammed Younes el-Menfi et les deux vice-présidents, Moussa al-Koni, et Abdallah Hussein al-Lafi sont issus de différentes régions de la Libye. Le Premier ministre est originaire de Misrata, près de la capitale Tripoli, le président du Conseil est originaire de Tobrouk, à l’est du pays, quant aux deux vice-présidents, Moussa al-Koni, un Touareg originaire du sud libyen et Abdallah Hussein al-Lafi, un député de Zaouia, à l’ouest libyen. Ces figures succèdent à celles, ayant dirigé le pays et ont été les principaux acteurs , d’une période très difficile dans la vie des libyens, marquée, par des conflits armés, en raison de leurs divergences, lesquelles étaient nourries, par l’oppositions d’intérêts de pays étrangers, dont des membres de l’Otan, principalement, la Turquie et la France, soutenant chacun l’un des deux camps, l’un contre l’autre, au détriment des intérêts du peuple libyen et de leur pays. Enregistrant avec satisfaction les objectifs atteints par le processus politique inter-libyen, vendredi dernier, à Genève, avec l’élection des membres précités, des pays, notamment africains, dont les pays voisins à la Libye, principalement l’Algérie et la Tunisie espèrent voir la roue libyenne continuer à tourner pour que la Libye arrive au terme de ce processus, par la tenue des élections nationales du 24 décembre prochain. Prenant en compte qu’il reste encore beaucoup à faire, pour consolider le processus en cours et les étapes franchies, dont celle de vendredi dernier, à Genève, si le cessez-le-feu conclu en octobre dernier, a fortement contribué à la tenue du processus politique inter-libyen, le début de la phase de la réconciliation en Libye est fortement de mise, pour garantir davantage l’aboutissement des objectif fixés, par la phase de transition qui vient d’être lancée, par l’élection des membres du Conseil présidentiel et d’un Premier ministre libyen. Il est à rappeler que l’Union africaine (UA) a été sollicitée, fin janvier dernier, notamment par ses représentants à l’ONU, à parrainer la voie de la phase de réconciliation en Libye. La délégation libyenne à l’ONU a appelé, en effet, l’UA « à parrainer immédiatement la voie de la réconciliation en Libye », estimant que «l’Afrique est la seule à pouvoir jouer ce rôle, en raison de ses expériences antérieures et de sa connaissance de la question libyenne et sa spécificité ». Dans son intervention, fin janvier dernier, devant les membres du Conseil de sécurité, le représentant permanent de la Libye à l’ONU, Taher al-Sunni a déclaré que son pays « réitère son appel à l’Union africaine à parrainer immédiatement la voie de la réconciliation nationale et à ne pas attendre la permission pour cela, car l’Afrique est la seule à pouvoir jouer ce rôle, en raison de ses expériences antérieures et de sa connaissance de la question libyenne et sa spécificité », a-t-il souligné.
Karima Bennour

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