Accueil CULTURE Festival international du film arabe d’Oran : Plusieurs stars arabes honorées lors...

Festival international du film arabe d’Oran : Plusieurs stars arabes honorées lors de l’ouverture

0

La cérémonie d’ouverture de la 13? édition du Festival international du film arabe d’Oran, organisée jeudi soir, a été marquée par un hommage rendu à plusieurs grandes figures du cinéma arabe, à savoir l’actrice égyptienne Nadia El Joundy, l’acteur syrien Ghassan Massoud et le réalisateur algérien Rachid Bouchareb, en reconnaissance de leurs carrières exceptionnelles et de leur empreinte durable dans le paysage cinématographique arabe.
Surnommée « l’étoile du public », Nadia El Joundy a exprimé sa grande joie à l’occasion de cet hommage, d’autant plus qu’il lui a été décerné en Algérie, « terre du million et demi de martyrs », soulignant que l’Algérie a offert au monde une épopée héroïque de résistance et de courage qui continue d’inspirer tous les amoureux de la liberté à travers le monde. Elle a également confié que l’accueil chaleureux reçu à Oran était « exceptionnel et indescriptible », ajoutant que « l’Algérie sait honorer l’art et les artistes, et son peuple est un fin connaisseur du cinéma et de la culture ». L’actrice a rappelé qu’elle gardait un souvenir particulier de sa participation, à ses débuts, au film « Djamila Bouhired », icône de la lutte pour l’indépendance algérienne, un rôle qu’elle considère comme l’un des plus importants de sa carrière. De son côté, l’acteur syrien Ghassan Massoud a déclaré que « l’Algérie vit dans le cœur et la maison de chaque Syrien, à travers sa révolution, sa culture et la noblesse de son peuple ». Il a ajouté que « cet amour remonte à plusieurs siècles, car l’Emir Abdelkader a éteint la discorde au Levant et sauvé le sang des Syriens, et tous gardent de lui et du peuple algérien un profond respect ».
L’artiste et réalisateur syrien, récompensé pour une carrière mêlant cinéma local et international, s’est notamment illustré dans des œuvres marquantes telles que « Al-Zir Salem », « Salah Eddine Al-Ayyoubi », « Kingdom of Heaven » et « Pirates of the Caribbean ». Quant au réalisateur algérien Rachid Bouchareb, il a exprimé sa fierté d’être honoré dans son pays, précisant que recevoir cette distinction à Oran, la ville où réside sa mère, revêt une signification toute particulière. Il a estimé que ce prix, qui consacre son parcours et sa contribution à la promotion du cinéma algérien à l’international, représente une médaille sur sa poitrine et constitue « une motivation supplémentaire pour poursuivre son œuvre dans la même direction ».
A noter que cette 13? édition du Festival international du film arabe d’Oran, organisée jusqu’au 5 novembre, présente 63 œuvres cinématographiques, dont 34 en compétition officielle dans les catégories longs métrages, courts métrages et documentaires. Les autres films sont projetés hors compétition dans plusieurs rubriques : « Cinéma de Novembre », « La Palestine pour toujours », « Environnement », « Le Tapis rouge », « Oran au cœur de l’Afrique » et « Temps de la famille ».

Article précédentFICHIER NATIONAL D’IMMATRICULATION DES VÉHICULES : Nécessité de finaliser la correction des erreurs avant le 9 novembre
Article suivantFAF : Le BF examine le nouveau système de compétition