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Festival de la BD et de la caricature de Tizi-Ouzou : La sensibilité au bout du crayon

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La 3ème édition du Festival national de la Bande dessinée et de la caricature qui s’est ouvert samedi dernier au Centre de loisirs scientifiques (CLS) de Tizi-Ouzou, dévoilent la sensibilité des jeunes artistes, qui tracent avec la pointe de leurs crayons leur émotions.

L’actualité nationale, l’histoire de l’Algérie et particulièrement la Guerre de Libération nationale, l’enfance, la situation de l’art et de l’artiste sont autant de thèmes dessinés, caricaturés, peints par les participants à ce Festival qui regroupe jusqu’à demain (mercredi), des jeunes issus d’une quinzaine de wilayas. Hacene Ait Chaalal, un jeune bédéiste et impressionniste autodidacte, de Ouacifs (Tizi-Ouzou) le réalisme la BD s’inspire des événements passés ou présents qui l’ont particulièrement marqué pour ses œuvres artistiques. «L’actualité m’inspire mais aussi des événements passés qui m’ont touché, que je transforme en dessins pour exprimer mes émotions et les raconter aux autres aussi», a-t-il dit. Les événements historiques, notamment ceux qui n’ont pas été vécus par l’artiste, sont «les plus difficiles à aborder, car ils exigent du bédéiste un travail de recherche pour ne pas se tromper et rapporter des faits erronés», a ajouté Hacene Ait Chaalal, qui rêve et travaille avec la ferme conviction d’y parvenir un jour, à développer son propre style. Ce festival nationale de la BD et de la caricature, a-t-il observé, est «une opportunité pour les jeunes d’échanger leurs expériences et idées et les participants à cette édition ne sont pas avares de conseils», a-t-il noté, relevant que «les jeunes artistes n’hésitent pas a échanger leur idées et points de vue». La situation de l’art et des artistes est le thème de prédilection du jeune portraitiste Kaabache Nidhal de Batna, qui tente à travers ses œuvres à mettre la lumière sur «la marginalisation de l’art». Il souhaite que les moyens soient mobilisés pour valoriser cet art et lui donner sa place. De portraits d’artistes, de personnalités historiques nationales et internationales, reproduits avec de la peinture à l’huile, sont parmi les œuvres exposés par ce jeune artistes qui a également reproduit en dessin la situation de l’art et des artistes. Pour Abdeldjalil Djabellah de Oued Souf, artiste impressionniste autodidacte, l’enfance est le thème central de ses dessins, ce jeune passionné de l’acrylique et des couleurs grise, blanche et noire, tente à travers ses œuvres de passer un message à la société pour l’inciter à respecter l’enfant et à le laisser vivre cette période d’innocence loin des soucis de la vie. «Je veux que mon art soit utile pour la société, et qu’il puisse contribuer à améliorer certains aspects. Avec mes œuvres je veux d’abord toucher le cœur des gens sur certains sujets sensibles», a-t-il dit.

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