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Festival d’Annaba du film méditerranéen : le public présent en force

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Le Festival d’Annaba du film méditerranéen (FAFM) est marqué, pour sa première édition ouverte jeudi dernier, par une grande affluence du public, attestant d’un engouement certain des habitants de l’antique Hippone pour le 7ème art, a-t-on constaté lundi. Au quatrième jour de cet événement, les férus des salles obscures et les professionnels du cinéma continuent d’affluer en nombre au Théâtre régional Azzedine-Medjoubi où sont projetés les films retenus en compétition. Des étudiants, des amateurs de cinéma ou encore des comédiens, approchés à l’entrée de la salle de projection, ont fait part de leur impatience de découvrir les nouveautés du cinéma algérien et étranger. C’est le cas d’un comédien de Sétif qui vient chaque jour à Annaba pour assister aux projections et s’imprégner de l’ambiance particulière créée par cet événement international dédié au cinéma. D’autres, davantage attirés par les invités de marque du festival, ne manquent pas l’occasion de rencontrer des acteurs et des vedettes du cinéma méditerranéen qui leur sont accessibles durant ce rendez-vous culturel. Record d’affluence lors de la projection de films algériens. Le cinéma algérien représenté à travers deux films en compétition, « Opération maillot » d’Okacha Touita et « Madame Courage » de Marzak Allouache, ont eu les faveurs du public, venu particulièrement nombreux assister à la projection. L’intérêt du public est également porté sur le cinéma étranger, notamment égyptien, syrien et libanais, représenté, respectivement, par les films « Hors du commun », « Lettres de cerise » et « Waynon ». Cependant, petite « ombre au tableau », la maison de la culture de la ville qui abrite la projection des films hors compétition, est moins fréquentée par le public par rapport au Théâtre régional Azzedine-Medjoubi. Chose qui a contraint les organisateurs à projeter certains films au Théâtre dont « Les messagers », un documentaire hors compétition initialement prévu à la maison de la culture. Par ailleurs, « s’il n’y a rien à dire côté organisation », la communication est en revanche « défaillante » au point où les journalistes en charge d’ouvrir l’événement éprouvent des difficultés à établir le contact avec le commissariat du festival. Parallèlement à la sélection en compétition, le programme du FAFM comprend également des projections de films à travers les communes rurales de la wilaya d’Annaba, à l’instar de Sidi-Ammar, d’El-Hadjar et de Berrahal. Des films historiques, consacrés à la Révolution et à la résistance algérienne à l’occupation française, dont « Le colonel Lotfi » d’Ahmed Rachedi et « Fatma n’Soumer » de Belkacem Hadjadj figurent au programme des projections. Organisées en collaboration avec le Centre national du cinéma et de l’audiovisuel (CNCA), établissement sous tutelle du ministère de la Culture, ces projections visent à rapprocher le cinéma du public dont l’engouement se traduit par une fréquentation des salles jugée « bonne » par les organisateurs. Les enfants ne sont pas en reste puisqu’un programme leur est spécialement dédié. Au grand bonheur des chérubins et des parents, quatre films d’animation, dont « Adama  » de Somon Rouby sont projetés au Palais de la culture de la ville. Dix-huit (18) films sont en compétition pour décrocher le « Anab d’or », consécration suprême d’un festival qui tient toutes ses promesses. Outre l’Algérie, douze pays dont la Tunisie, la France, la Palestine et le Liban participent à cette édition qui se poursuit jusqu’au 9 décembre.

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