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ELLE DEMANDE AU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR DE LUI RETIRER L’AGRÉMENT / ONM : «Le parti FLN n’a plus lieu d’être»

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À l’occasion de la célébration du double anniversaire du 20 Août, le secrétaire général par intérim de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM) a, dans une vidéo postée sur Youtube, plaidé à remettre le Front de libération nationale (FLN) au musée. Aussi surprenant que cela puisse paraître, la position de l’ONM est sur la même longueur d’ondes que les revendications du Mouvement populaire pacifique du 22 février, qui a appelé à la dissolution de ce parti.
De ce fait, le SG de l’ONM a réitéré son appel de supprimer le sigle FLN du nom du Parti du Front de libération nationale (PFLN). Pour lui, l’utilisation des symboles nationaux, symboles de l’État ainsi que les fondements de la société dans la politique partisane est interdite par la loi.
« Nous avons à maintes fois appelé les autorités à supprimer le sigle du FLN du nom du Parti du Front de libération nationale (PFLN). C’est le ministère de l’Intérieur qui doit intervenir et ce n’est pas difficile de le faire », a-t-il déclaré à l’occasion de la double commémoration des attaques du Nord constantinois en 1955 et du Congrès de la Soummam en 1956. « Le pouvoir réglementaire est entre les mains de l’État et notamment du ministère de l’Intérieur », a affirmé Benelhadj, ajoutant que la loi que « ce soit de 2012 ou celle de 1990 interdit l’utilisation des anciennes appellations des partis ». « Nous, en tant que Moudjahidine, avons enlevé de notre conscience l’appellation du Front de libération nationale », a-t-il dit en soulignant que celui-ci «  n’a plus sa raison d’être ». « S’ils veulent lui ajouter un autre nom ou qualificatif, grand bien leur fasse », a encore martelé le SG par intérim de l’ONM.
Ce n’est pas la première fois que l’Organisation nationale des Moudjahidine prend position en faveur des revendications du mouvement populaire pacifique. En effet, au lendemain de la campagne de dénigrement contre le Moudjahid Bouregâa, l’ONM avait affirmé qu’elle envisageait de déposer plainte contre toutes les parties qui ont délibérément donné un autre nom au colonel Lakhdar Bouregâa et ont porté atteinte à son passé historique».
En outre, lors de sa rencontre avec le panel de dialogue et de médiation dirigé par Karim Younès, le SG par intérim a abordé la question des détenus d’opinion du 22 février, dont Lakhdar Bouregâa. « Karim Younès est contre ces détentions. Il m’a dit que le panel a demandé comme préalable la libération de ces détenus, avant que l’instance n’entame son travail. Mais à l’ONM, nous lui avons dit que ce n’est pas une question de préalables mais de justice. Ces gens ont été injustement incarcérés, ils doivent être libérés », avait déclaré Ouamar Benelhadj après sa rencontre avec le panel.
Le changement dans les positions de l’ONM est, donc, tangible, après qu’elle ait apporté, le 6 mars dernier, son soutien aux manifestations.
Lamia Boufassa

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