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DYNAMIQUES DE LA SOCIÉTÉ CIVILE : L’autre mission de médiation pour une sortie de crise

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Prévue samedi dernier, avant qu’elle ne soit renvoyée au samedi d’après, par défaut d’autorisation des autorités à son organisation, à Alger, la rencontre des Dynamiques de la société civile devra réunir deux pôles politiques de poids sur la scène nationale. Il s’agit des partis de l’Alternative démocratique d’un côté et ceux structurés dans les Forces du changement de l’autre. À ce beau monde s’ajoutera la participation de personnalités nationales en plus des initiateurs-eux même une partie prenante-de cette rencontre de dialogue, qui vise à sortir par une feuille de route de sortie de crise «consensuelle».
En tant qu’acteur comme tant d’autres parties qui suggèrent des solutions pour dépasser la crise politique actuelle, les Dynamiques de la société civile jouent, elles aussi, un rôle de médiateur, apprend, hier, dans une déclaration à l’APS, Lyès Merabet, coordinateur de la Confédération des syndicats algériens (CSA). À moins cinq jours de cette rencontre, qui interviendra après le premier conclave du 15 juin dernier, celui qui est également président du Syndicat des praticiens de la santé (SNPSP) défend une initiative de sortie de crise «consensuelle» à toutes les forces politiques et de la société civile. Côté participation, Merabet annonce d’emblée que les partis ayant prêté allégeance à l’ex-président Bouteflika sont «exclus» de cette rencontre, alors que les personnalités attendues au rendez-vous doivent jouir d’une «crédibilité» auprès de l’opinion nationale. Quant à l’objectif, il s’agit de «réfléchir ensemble sur la possibilité de sortir avec une feuille de route consensuelle», explique comme vision ce syndicaliste.
Quoique maintenant les Dynamiques de la société civile n’aient pas définitivement arrêté une feuille de route définitive, la majorité de ses membres plaident pour une période de transition n’excédant par les six mois, comme résolution finale des travaux de la rencontre du 15 juin dernier. Cette voie de sortie de crise est aussi bien soutenue par les partis de l’Alternative démocratique (réunis le 26 juin) que rejetée par les Forces du changement qui, elles, plaident pour l’organisation d’une élection présidentielle (Forum national pour le dialogue du 6 juillet). Donc le défi pour les Dynamiques de la société civile étant celui de tenter de dégager- encore faut-il que ça soit possible- une solution à la crise partagée par aussi bien ces deux Pôles que elles mêmes, tant est qu’elles constituent aussi une partie prenante dans les débats.
À présent, Merabet reste optimiste. «Nous pensons que c’est possible de sortir avec une feuille de route consensuelle. Il s’agit de travailler sur les points de convergence relevés dans les différentes propositions et adopter une charte d’engagement sur les principes généraux que tout le monde revendique», explique-t-il tout en s’appuyant sur les revendications de la Révolution pacifique, comme source de légitimité aux solutions de sortie de crise.
Farid Guellil

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