La FAF ainsi qu’un bon nombre de clubs des deux premiers paliers seront dans l’obligation de s’acquitter d’un peu plus de 40 milliards de centimes représentant des indemnités d’entraîneurs et joueurs ayant eu gain de cause auprès de la FIFA, qu’ils ont saisie contre l’instance fédérale et les clubs concernés.
Depuis quelque temps d’ailleurs, les mauvaises nouvelles en provenance de Zurich se succèdent au niveau des bureaux de la FAF. Le dernier verdict en date, concerne le MCO. En effet, la FIFA a sommé le club phare de la capitale de l’Ouest du pays de verser près de 7 millions de dinars (700 millions de centimes) à l’ex-entraîneur du club, le Français Jean-Michel Cavalli, une décision qui dénote tout simplement de la mauvaise gestion dans laquelle baigne le football algérien.
Plusieurs clubs algériens ont été sommés par la FIFA de régulariser leurs joueurs ou entraîneurs étrangers, lesquels ont fini par saisir l’instance internationale de football. Dans ce sens, le technicien français avait déposé plainte à la FIFA à cause d’un limogeage abusif de la part de la direction oranaise peu avant la fin de l’exercice précédent.
À l’époque, le MCO était dirigé par Ahmed Belhadj dit « Baba » qui occupait le poste de président de club. Dans un communiqué publié vendredi sur sa page officielle Facebook, la direction du MCO a indiqué qu’elle comptait régulariser Cavalli avec l’argent des droits TV, rappelant au passage que la responsabilité dans cette affaire incombe à l’ex-président du club « qui n’a, non seulement pas honoré ses engagements envers Cavalli, mais n’a délivré aucun document à la nouvelle direction ayant trait à la période de sa gestion à même de lui permettre de défendre les intérêts du club ».
«Le comportement de l’ex-président porte préjudice à l’image de marque du club, et nous cause davantage de problèmes financiers. Nous nous attendons d’ailleurs à d’autres mauvaises surprises dans ce registre », a déploré la direction du MCO, dont les joueurs actuels ne sont pas payés depuis six mois.
Les actuels dirigeants du MCO n’ont à aucun moment menacé de recourir à la justice pour exiger de l’ex-président du club de rendre compte de sa gestion, ce qui dénote de la complicité des uns et des autres. Une situation qui n’est, malheureusement, pas propre au MCO mais à la quasi-totalité des clubs algériens.
Hakim S.
