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Criminalisation de la fraude aux examens : Une réponse à une revendication, selon Benghebrit

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L’élaboration d’un avant-projet de loi portant code pénal criminalisant la fraude aux examens et concours répond, selon la ministre de l’Éducation nationale, à une revendication émanant du cœur de la société. Il y a une volonté de sauvegarder la crédibilité et la valeur des examens, notamment, celui du Baccalauréat, a déclaré Nouria Benghebrit.

S’exprimant, hier, en marge d’une rencontre consacrée à l’évaluation du 1er trimestre de l’année scolaire en cours au siège de son ministère, Nouria Benghebrit a, en effet, révélé que ce nouveau projet de loi, qui est actuellement le centre d’un débat, serait une réponse à une demande d’une frange de la société, soucieuse de l’avenir des examens de fin d’année et, surtout, l’examen de Baccalauréat. La fraude étant un fléau, qui met en péril la crédibilité de cette épreuve, pousse les responsables à prendre toutes les mesures nécessaires pour y faire face, a déclaré Benghebrit. Pour la ministre, toutes les mesures qui aideraient à lutter contre ce phénomène devraient être considérées, notant que les autorités sont appelées à faire un travail minutieux pour réussir cette mission. Concernant la fuite des sujets du Baccalauréat ayant émaillé les épreuves de l’année précédente, Benghebrit a fait savoir que l’affaire est relancée par la justice. Elle a souligné, à ce propos, que des mesures drastiques ont été prises pour que le scénario ne se reproduise plus. Pour ce qui est, par ailleurs, de la rencontre avec les principaux responsables des collèges inspectoraux de toutes les wilayas, l’objectif serait, selon la ministre, de faire le point autour du collège inspectoral installé il y a une année. La ministre a expliqué, dans ce cadre d’idées, que ce collège est un diapositif mis en place dont l’objectif étant celui de «pouvoir réunir toutes les compétences dans le champ de l’inspection, quelle que soit la spécialité, afin d’être mis au service du secteur de l’Éducation, mais aussi au service de l’amélioration de l’enseignement». «Nous avons donné une dynamique nouvelle au corps inspectoral qui était quelque part marginalisé», a révélé la ministre, pour qui, cette catégorie aurait le plus besoin d’un accompagnement pour mieux répondre à la demande des nouveautés pédagogiques, mais aussi des changements et des améliorations qui sont introduits. «Nous avons voulu leur donner toute la place qu’ils méritent au sein de l’organisation du système éducatif et, par là même, permettre un accompagnement au plus près des enseignants dans les différentes circonscriptions» a expliqué, en ce sens, Benghebrit. En outre, la première responsable du secteur a fait part de l’adoption d’une nouvelle dynamique comportant des formations continues et permanentes qui touchent tous les aspects depuis la problématique de la didactique des disciplines jusqu’à celle des activités culturelle. De son avis, cela a permis au secteur de l’Éducation d’être un espace où l’enfant puisse épanouir ses compétences. «Les inspecteurs sont en train de réaliser des guides pour les enseignants leur permettant de bien accomplir cette mission», a-t-elle fait savoir.
Ania Nch-Nb

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