Le Croissant-Rouge algérien (CRA) et l’Université d’Oran 2 Mohamed-Benahmed ont signé, jeudi à Oran, une convention portant création du Prix Emir Abdelkader pour le droit international et humanitaire, qui sera décerné, à partir de 2025, à des travaux en lien avec ce domaine, a-t-on appris de la présidente du CRA, Ibtissem Hamlaoui. Dans son allocution prononcé lors de la cérémonie de signature, qui s’est tenue à l’Université des sciences et de la technologie Mohamed-Boudiaf d’Oran, en marge de la célébration de la Journée mondiale du volontariat, Mme Hamlaoui a souligné que « ce Prix rend hommage aux efforts de l’Emir Abdelkader pour la promotion de la paix dans le monde et la défense des opprimés ». « Le Prix aura d’abord une dimension nationale, avant de devenir un Prix international, dans les prochaines années, en collaboration avec le Comité international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge », a-t-elle fait savoir. De son côté, le Recteur de l’Université d’Oran 2, le Dr Ahmed Châalal, a salué la signature de cette convention conclue entre les deux institutions, qui « s’inscrit dans le cadre de l’accord- cadre signé en 2022 entre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le Croissant-Rouge algérien, et qui permettra la création et l’attribution d’un Prix annuel dans le domaine du droit international humanitaire du nom de l’Emir Abdelkader ». Il a ajouté que « la convention signée aujourd’hui entre l’Université d’Oran 2 et le Croissant-Rouge algérien confie aux enseignants en droit international de la Faculté de droit et des sciences politiques la mission d’élaborer des critères académiques et scientifiques pour l’attribution du Prix, déterminer sa valeur financière, qui sera accordée par le comité national du CRA, et de sélectionner, chaque année, les personnalités ou institutions qui le méritent ».
Cinq morts et 279 blessés sur les routes en 48 heures
Cinq (5) personnes sont décédées et 279 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation survenus au cours des dernières 48 heures à travers le pays, indique samedi un bilan de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Mila, avec (1) personne décédée et 8 autres blessées, précise la même source. Par ailleurs, les services de la Protection civile sont intervenus pour prodiguer des soins de première urgence à 42 personnes pour intoxication par le monoxyde de carbone émanant des dispositifs de chauffages et chauffe-eaux dans plusieurs wilayas. Les services de la Protection civile ont déploré le décès de 4 personnes intoxiquées par le même gaz dans les wilayas de Tizi-Ouzou (2), Annaba (1) et Batna (1).
Démantèlement d’un réseau d’organisation de l’émigration clandestine à Mostaganem
Les services de police de Mostaganem, en coordination avec le groupement territorial des garde-côtes, ont démantelé un réseau criminel spécialisé dans l’organisation de l’émigration clandestine, a indiqué, samedi, un communiqué de la Sûreté de wilaya. La même source a précisé que l’opération a été réalisée grâce à une coordination opérationnelle entre la brigade de lutte contre le trafic de migrants de la Sûreté de wilaya et les garde-côtes, sous la supervision du parquet territorialement compétent, concernant un groupe d’individus sur le point de quitter illégalement le territoire national à partir d’une plage de la wilaya de Mostaganem. Les investigations menées par l’équipe de sécurité ont permis d’identifier les suspects, au nombre de dix, dont le principal organisateur de la traversée clandestine. Une embarcation pneumatique équipée d’un moteur a également été saisie, selon le communiqué. Les enquêtes ont révélé que ce réseau criminel utilisait le réseau social TikTok pour recruter des candidats à l’émigration clandestine et les inciter à quitter le territoire national par mer, a ajouté la même source. Après avoir accompli l’ensemble des procédures légales, les individus arrêtés ont été présentés devant les instances judiciaires territorialement compétentes, selon le communiqué.
La Jordanie ferme sa frontière avec la Syrie « en raison des conditions de sécurité »
Le ministre de l’Intérieur jordanien, Mazen al-Faraya, a annoncé vendredi que la Jordanie avait fermé son poste-frontière avec la Syrie, « en raison des conditions de sécurité » dans ce pays. Mazen al-Faraya a annoncé « la fermeture du poste-frontière de Jaber, en face du poste-frontière syrien de Nassib, en raison des conditions de sécurité dans le sud de la Syrie ». « Nous suivons les développements actuels en Syrie et nos forces armées continuent de sécuriser la frontière », a ajouté le ministre jordanien. Par ailleurs, les appels à une solution politique au conflit syrien se multiplient. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, a indiqué que les Syriens méritaient un horizon politique qui les mènera à un avenir pacifique.
Mpox: 1.200 décès et plus de 62.000 cas enregistrés en Afrique
Le bilan de l’épidémie de mpox en Afrique a atteint 1.200 morts, tandis que le nombre de cas signalés depuis le début de l’année a dépassé les 62.000, a indiqué le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique). Lors d’une conférence de presse en ligne jeudi soir, le directeur général du CDC Afrique, Jean Kaseya, a déclaré que 20 pays africains avaient signalé 62.171 cas de mpox depuis le début de l’année, dont 13.579 ont été confirmés, et que le nombre de décès s’élevait à 1.200. Les données de l’agence de santé spécialisée de l’Union africaine montrent que rien que la semaine dernière, le continent africain a signalé 2.708 nouveaux cas, dont 565 cas confirmés et 36 décès. Le responsable du CDC Afrique a ajouté que le continent africain était actuellement confronté à différentes épidémies de mpox, avec la combinaison de quatre souches du virus. « Dans certains endroits, nous avons une combinaison de différents clades, et c’est ce qui rend le mpox plus compliqué en termes de réponse appropriée ». Le mpox, également connu sous le nom de variole du singe, a été détecté pour la première fois chez des singes de laboratoire en 1958. Il s’agit d’une maladie virale rare qui se transmet généralement par les fluides corporels, les postillons et d’autres matériaux contaminés. L’infection provoque généralement de la fièvre, des éruptions cutanées et un gonflement des ganglions lymphatiques.
Corne de l’Afrique : 64,8 millions de personnes confrontées à l’insécurité alimentaire
Le nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire dans la Corne de l’Afrique s’élevait à 64,8 millions en novembre, selon un rapport publié vendredi par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), un bloc d’Afrique de l’Est. Le rapport indique que ce chiffre marque une légère baisse par rapport aux 65 millions du mois d’octobre, attribuée à l’amélioration des disponibilités alimentaires à la suite des fortes précipitations dans certains pays membres de l’IGAD. Parmi les personnes touchées, 35 millions résident dans les pays membres de l’IGAD, à savoir Djibouti, l’Erythrée, l’Ethiopie, le Kenya, l’Ouganda, la Somalie, le Soudan et le Soudan du Sud, tandis que les autres se trouvent dans d’autres pays de la Corne de l’Afrique, notamment la République centrafricaine et la République démocratique du Congo (RDC). « Les conditions météorologiques extrêmes et le changement climatique, désormais plus sévères et plus fréquents, sont les principaux facteurs de l’insécurité alimentaire dans la région », note le rapport, soulignant que « les conflits armés prolongés et la violence, les troubles politiques et l’insécurité ont également contribué à un déplacement généralisé, perturbant la production alimentaire des ménages ». Selon le rapport, la région accueille plus de 29 millions de personnes déplacées, en raison des conflits et des risques liés au climat, en particulier au Soudan et en RDC.
