Le pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed a décidé, hier, le report au 28 novembre prochain, du procès où sont cités les noms de trois anciens Premiers ministres, à savoir Ahmed Ouyahia, Abdelmalek Sellal et Noureddine Bedoui. Également, des ministres ainsi que plusieurs anciens walis, poursuivis pour des affaires de corruption liées à la réalisation de projets de façon contraire à la loi et à la législation en vigueur, seront appelés à la barre. Les deux premiers hauts responsables sont poursuivis en leur qualité d’anciens Premiers ministres, tandis que Noureddine Bedoui, qui sera jugé pour la première fois, sera appelé à la barre en sa qualité d’ancien wali de Constantine.
À rappeler que Bedoui est placé en détention préventive dans une affaire de corruption liée à la manifestation panarabe « Constantine, capitale de la culture arabe », alors qu’il était wali. Les autres ministres poursuivis, sont Amar Ghoul, Imane-Houda Feraoun, Abdeslam Bouchouareb (en fuite à l’étranger), Abdelhamid Temmar, Hocine Necib, Arezki Mohamed et Mohamed Loukal. Ils sont tous poursuivis pour octroi d’indus privilèges, dilapidation d’argent public, et abus d’influence.
Par ailleurs, la même instance a programmé pour le 24 du mois en cours d’autres procès liées à la corruption. Plusieurs anciens walis passeront à la barre pour être entendus. Ainsi Madani Fouatih, Kamel Abbès, deux anciens walis de Boumerdès, et l’ancien wali de Tipasa, Moussa Ghellaï, en sa qualité d’ancien secrétaire général de la wilaya de Boumerdès sont cités dans cette affaire pour comparution. Ils sont poursuivis pour octroi d’indus privilèges au profit des hommes d’affaires, et autres délits qui relèvent de la lutte contre la corruption.
B. O.
