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CONTRIBUTION/1er NOVEMBRE, JOURNÉE DE LA JEUNESSE AFRICAINE : Un flambeau, un exemple à suivre, un modèle de combat et de sacrifice, symbole de dignité et de courage …

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La jeunesse africaine commémore le 1er Novembre la fête de la jeunesse Africaine qui coïncide avec la célébration par le peuple algérien du 71ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de Novembre 1954, en cette occasion la jeunesse a le devoir impérieux de souvenir. De souvenir et de méditation. Le combat révolutionnaire de l’Algérie à été certes pour la libération nationale mais aussi à dimension continentale pour la libération de l’Afrique. Ce fut à la fois, un aboutissement et un nouveau départ. L’aboutissement en apothéose de toutes les formes de lutte et de sacrifices, parfois ultime, entamés, poursuivis avec foi et détermination et acharnement, pour recouvrer une souveraineté spoliée, une dignité piétinée, des droits reniés, au nom des valeurs  qui n’étaient pas celles des peuples africains, et qu’on nous avait imposées des décennies voire des siècles durant. Aujourd’hui, des défis multiples et complexes auxquels l’Afrique est confrontée, interpellent en premier lieu les jeunes, dont la prise de conscience, une meilleure structuration et une parfaite organisation, sont les conditions sine qua non pour une mobilisation efficace au service d’un développement soutenu et harmonieux de notre continent,  l’Afrique que nous voulons. Il va falloir encourager les jeunes à la prise de responsabilité de la destinée de l’Afrique Nouvelle qui doit s’articuler autour des idéaux de L’union Africaine et des stratégies africaines de développement : l’unite africaine, la paix, le développement socio économique, la démocratie participative, les droits de l’homme et des peuples, le bon voisinage et l’intégration africaine. Compléter et amplifier sur le terrain l’action des gouvernements, des commissions sous régionales de l’union Africaine en faveur de la jeunesse. La contribution de  l’Algérie à la promotion de la jeunesse Africaine est constante, multiforme, substantielle et bénéfique. Ainsi, le choix de la date du 1er Novembre comme journée Africaine de la Jeunesse est un témoignage éloquent de la contribution de l’Algérie de la Révolution de Novembre 1954 à la promotion de la jeunesse africaine et une reconnaissance et une gratitude profonde de la jeunesse africaine pour l’engagement Africain de l’Algérie d’un million et demi de martyrs morts pour la liberté, la dignité l’honneur et la réhabilitation nationale dans un combat certes national mais à dimension et au bénéfice de notre continent africain, combat qui force le respect, l’admiration et la reconnaissance éternelle des peuples d’Afrique et de la jeunesse Africaine en particulier. C’est dans cet esprit que la jeunesse Africaine réunie en congrès en novembre 2003 à windhock (Namibie) à tenu à rendre un hommage particulier et mérité à l’Algérie terre d’accueil et d’inspiration, la Mecque des révolutionnaires, terre de liberté et d’hospitalité fraternelle, de solidarité citoyenne symbole de dignité et de courage, et ce en décidant de faire de la journée du 1er Novembre, journée de fête de la jeunesse Africaine en hommage à l’Algérie qui n’a cessé de manifester son dévouement et attachement à la cause sacrée du continent africain et qui continue à l’exprimer de fort noble manière. Cette reconnaissance et marque de respect de la jeunesse africaine à trouvé un grand écho auprès des Chefs d’Etats africains qui, lors de l’adoption de la charte africaine de la jeunesse en 2006 à Banjul au sommet du conseil exécutif de l’Union Africaine, la date du 1er Novembre a été proclamée et instituée officiellement Journée Africaine de la Jeunesse (Doc EX CL/292 IX).  Engagée comme l’a toujours été, aujourd’hui plus que jamais, l’Algérie contribue à la dynamisation de  l’organisation de l’Union Africaine et au développement économique de l’Afrique solidaire unie libre et décolonisée et ce en continuant d’assumer pleinement des responsabilités pleines et entières en qualité de membre fondateur de l’Union Africaine. Elle s’honore de cet engagement  fidèle à notre Histoire et à ses principes inaliénables hérités de la glorieuse Révolution de Novembre 1954 et le lourd tribut qu’elle a consenti.

L’histoire à enregistré en lettres d’or la noblesse et l’engagement Africain de l’Algérie
« Nous devons être fiers de notre appartenance à une révolution qui a ainsi inspiré la jeunesse africaine. La célébration de la fête de la jeunesse africaine « ne sera pas complète tant que l’occupation du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique, ne sera pas mise à terme ». Dans cet esprit, la commémoration du 71eme anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution algérienne du 1er Novembre 1954, reste « un flambeau et un exemple à suivre pour tous les mouvements de libération dans le monde, leur offrant un modèle de combat et de sacrifice ».  Cette célébration ne doit pas faire oublier que l’Afrique est menacée par le néocolonialisme, qu’il existe une dernière colonie africaine, en l’occurrence le Sahara occidental qui lutte pour son indépendance.  La libération du continent africain du joug colonial était une partie intégrante de la lutte des peuples d’Afrique.  Notre passé révolutionnaire nous impose de combattre l’oppression d’où qu’elle vienne et où elle se trouve.

C’est un devoir sacré
Au Conseil de sécurité l’ONU, aucune forme de pression ne pourrait influer sur la détermination du peuple algérien à continuer de soutenir le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et son représentant légitime, le Front Polisario, jusqu’à l’organisation d’un référendum libre et régulier, sans contraintes, solution consensuelle historique et juste pour ce genre de cas. Les citoyens africains,  la société civile africaine plurielle et en particulier  la jeunesse africaine sont plus que jamais  mobilisés pour stopper la politique expansionniste néocoloniale, le plan sioniste de déstabilisation, d’atteinte à l’intégrité territoriale et l’unité nationale des peuples, et en finir avec le pillage des richesses et les actions subversives menaçant la paix et la sécurité en Afrique.  La dimension populaire citoyenne africaine saisit cette occasion pour envoyer aussi un signal fort à l’opinion publique internationale, et en particulier aux Nations unies pour les exhorter à assumer leurs responsabilités envers ce peuple sahraoui combatif et résistant en garantissant la tenue d’un référendum libre, équitable et transparent qui consacrera son droit à l’indépendance. Au Sahara occidental, il y a urgence, il est impératif d’agir. Il n’y a de solution juste, légitime et démocratique que celle qui prendrait en compte le respect de la volonté du peuple du Sahara occidental, seule source de souveraineté, ce qui est aussi le juste respect du droit international et de la charte et doctrine des Nations unies en matière de décolonisation.  Je conclue ma contribution citoyenne à l’occasion de la commémoration de la journée africaine de la jeunesse pour dire que le colonialisme revient sous de nouvelles formes, et ce, en mettant à exécution des plans criminels de création de confits internes et en encourageant des actions subversives de déstabilisation des États souverains. Leur plan consiste à créer des zones de turbulences, de tempête qui leur sont économiquement et politiquement profitables.  J’appelle, donc, les Africains à se mobiliser contre le néocolonialisme, pour mettre fin au pillage des richesses ainsi qu’aux actions subversives menaçant la paix et la sécurité dans le continent. De même, j’estime que   les États africains doivent  combattre les résidus du colonialisme, et cela,  par l’existance d’institutions fortes et transparentes guidées par des principes de bonne gouvernance en consacrant l’État de droit , la jouissance des droits de l’homme et le renforcement de la souveraineté politique et surtout  économique ». Pour tout Africain digne, attaché aux valeurs nobles de l’humanité, épris de paix, de justice, le combat doit être citoyen -populaire pas uniquement  gouvernemental. Je lance un appel citoyen à la mobilisation consciente et la résistance populaire de la société civile africaine pour défendre dans la dignité et la légalité notre identité et personnalité africaine et nos indépendances chèrement acquises et arrachées au prix de lourds sacrifices. Et invite, également, les Africains à rester unis et vigilant pour contrer toutes les manœuvres imposées par les puissances coloniales et les plans de déstabilisation.
Vive l’Afrique libre forte unie solidaire et stable 
Gloire à nos martyrs 
Par Mahrez Lamari
(Militant africain des droits de l’homme et des peuples)

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